[ALBUM] Space Oddities – Bernard Fèvre -1976​/​1985, sortie le 13 septembre 2024 (Born Bad Records)

Publié le 27 août 2024 par Greencatsbabies @greencatsbabies

Born Bad Records présente Spaces Oddities, une compilation qui revisite une décennie foisonnante du parcours du musicien français Bernard Fèvre.
Disponible dès le 13 septembre 2024 en vinyle, CD, et sur toutes les plateformes de streaming (déjà accessible sur Bandcamp), cet album rassemble 18 titres :
1. Bernard Fèvre - Dali (01:26)
2. Bernard Fèvre - Space Team (01:39)
3. Black Devil Disco Club - Follow Me (Instrumental) (05:09)
4. Bernard Fèvre - This is to be (03:58)
5. Bernard Fèvre - Restless (02:19)
6. Old Gang Jah - Rasta (05:01)
7. Bernard Fèvre - Foxy Spleen (02:55)
8. Bernard Fèvre - Sunshine on March (01:59)
9. Milpatte - Cruzer (02:06)
10. Bernard Fèvre - Odysée (02:38)
11. Bernard Fèvre - Central Way (02:24)
12. Suspense - Weekee Way (02:00)
13. Bernard Fèvre - Earth Message (02:30)
14. Bernard Fèvre - Cosmic Rays (02:23)
15. Black Devil Disco Club - No Regrets (05:03)
16. Bernard Fèvre - Cimes éternelles (02:05)
17. Milpatte - Livel (01:50)
18. Bernard Fèvre - 2043 (02:07)


Bernard Fèvre, né en 1946 à Asnières, est l'un des compositeurs les plus singuliers de la scène musicale française, surtout connu sous le pseudonyme de Black Devil. Son enfance modeste, marquée par des parents ouvriers, a été le terreau de ses premiers pas en musique. Un piano à l'école maternelle a révélé son talent naturel, malgré un désintérêt croissant pour les leçons formelles. Son oreille a été formée par les chansons de Gilbert Bécaud et Edith Piaf, mais ce sont le rock'n'roll et les musiques noires américaines qui ont véritablement éveillé en lui le désir de créer.

Au début de sa carrière, il a formé un groupe de rock, les G Men, et a ensuite joué dans diverses formations comme Les Vicomtes et Les Francs Garçons. Sa curiosité pour la musique électronique est née de sa rencontre avec la scène musicale avant-gardiste, notamment influencée par Vangelis. Bernard s'est alors équipé de matériel pour construire son propre studio, se lançant dans la création de musiques d'illustration sonore. Cette phase a été marquée par une liberté totale offerte par Eddy Warner, un éditeur qui l'a engagé sans imposer de cahier des charges.

En parallèle, Bernard Fèvre a également tenté de percer dans la pop, sans jamais vraiment croire en ses propres capacités à devenir une star. Il a travaillé brièvement dans le showbiz, notamment chez Barclay, mais a vite été dégoûté par l'hypocrisie ambiante. Il a également contribué à la radio, créant des génériques et des effets sonores pour secouer les auditeurs d'Europe 1.

Le projet Black Devil Disco Club (BDDC) est né de son envie de faire réfléchir les gens tout en dansant. Fèvre a utilisé le disco comme un véhicule pour introduire sa musique, souvent incomprise par les maisons de disque françaises. C'est en Angleterre, des décennies plus tard, que BDDC a trouvé son public grâce à des artistes comme Aphex Twin et les Chemical Brothers, qui ont redécouvert et samplé ses morceaux. Cette renaissance a conduit Bernard à produire plusieurs nouveaux albums, renouant avec son alias Black Devil.

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https://spaceoddities.bandcamp.com/album/space-oddities-bernard-fevre-1976-1985