Taïga rouge t.1, de Vincent Perriot et Arnaud Malherbe

Par Pop Culture
Bienvenue en Transbaïkalie. Durant l’hiver 1920, Ferdynand Ossendowski, un étudiant doit fuir Saint-Pétersbourg où il était étudiant en faculté de médecine, mais aussi le plus révolté parmi les étudiants. A contre cœur, il laisse derrière lui la belle Natacha… et le voilà parti à travers les forêts de Transbaikalie pour un périlleux périple durant lequel il va croiser deux armées ennemies mais surtout faire la connaissance d’un membre du peuple Uriahays, le mystérieux cavalier Djam Gordou qui va lui prêter main forte.
Ce qui frappe d’abord dans cette étrange épopée c’est le dessin virtuose et flamboyant de Vincent Perriot qui, associé aux couleurs de Ruby, donne incontestablement à ce récit d’aventures épiques toute sa force.
Chevauchées de cosaques, combat de sabres, steppe mongole remplies de loups, contrées déchirées par les guerres civiles… rien en manque dans ce décor romanesque au possible où la violence et la cruauté semblent régner en maître absolu.
Récit héroïque et envoûtant, empreint de fantastique, “Taïga rouge” se penche sur l’histoire peu connue des peuples mongols, et devait d’abord et surtout séduire les amateurs d’aventures avec un grand A.
Taïga rouge, tome 1
scénario : Arnaud Malherbe
Dessins : Vincent Perriot
couleurs : Ruby
Editeru : dupuis
Collection : aire libre
80 pages couleurs - 15 euros
parution : juin 2008