Philippe Rapiteau, lors de notre rencontre récente, m'avait généreusement offert une bouteille de Sudisfà 2002, de chez Negro, un de ses amis, et comble du bonheur, producteur piémontais de haute réputation. D'où le titre un peu racoleur, j'en conviens, je n'en suis pas très fier.
En fait, l'histoire a déjà quelques années, voire plus, puisqu'elle commence en 1670 avec Giovanni
Leur production la plus importante est, pour 50% de la superficie, le cépage blanc arneis, un cépage autochtone très représenté dans la zone. On trouve ensuite le nebbiolo, pour 25%, le roi du Piémont, qui donne dans cette zone, l'appellation Roero.
Le Roero Sudisfà est un peu la figure de proue de l'entreprise, produit pour 100% à partir de nebbiolo. Il s'agit en effet du vin pour lequel Negro est le plus réputé, même si on commence à parler sérieusement d'un autre de ses vins, le Roero Prachiosso.
La couleur de ce vin est d'un rouge assez sombre, avec parfois des reflets grenats. Le nez est très agréable, subtil et marqué à la fois, on y trouve des parfums de vin concentré, ce fameux sous-bois, de la cerise, des épices et puis de la vanille. Bien d'autres choses encore. En bouche, se confirme la concentration du vin, avec une première impression de très bel équilibre, les tannins sont tout comme il faut, les épices se retrouvent. Vraiment une très belle bouche. Et puis, en laissant passer quelques secondes, pour ma part, mais aussi certains de mes convives, est apparu une légère surdose de sucre, cassant un peu ce bel équilibre.
Cela étant, je reste sur une impression positive, car, une fois passé ce petit trop de sucre, on retrouve une finale agréable.
Une dernière fois, merci Philippe !!!