Une blogueuse sachant bloguer doit pouvoir bloguer sans internet [8]

Par Zappeuse

Privée de toute connexion internet pendant un temps qui s’annonce long, je stocke les notes dans les tréfonds du disque dur et vous les envoie au hasard de mes nomadisations wi-fi.

Mercredi 27 août

Quelle galère !

Avouez que c’est pas de chance ! Je ne parle pas pour moi : j’envisagerai des loisirs quand j’aurai définitivement gagné ma partie de saute-carton. Non, je parle des vacanciers, les malheureux qui, s’étant endettés sur douze générations pour s’offrir une quinzaine à Arcachon, et qui n’ont même pas pu en manger les huîtres à cause d’une souris qui préférait le comté ; ces malheureux, disais-je, qui ont guetté le ciel jusqu’à choper un bon torticolis, tandis que l’aînée chaussait ses bottes en caoutchouc et prenait bien soin d’enfiler une polaire sous le k-way. Pour séduire le blondinet aperçu hier à la piscine, c’est pas gagné.
L’été arrive enfin. Le 26 août. Mieux vaut tard… Les malheureux, à défaut de goûter aux joies des fruits de mer vont pouvoir goûter aux joies de la mer tout court, sors ta pelle et ton seau Kevin, on va à la plage. Et paf ! évacuation de la plage, tout le monde hors de la baille, et plus vite que ça ! (pas à Arcachon, mais à Biscarrosse et à La Teste, c’est pas si loin). Menace de drapeau rouge, au loin l’aileron d’un grand requin blanc … Euh, pardon, j’ai des réminiscences ciné-nostalgiques. Pas de requin unique en son genre, mais des méduses en bandes. Le petit nom de cette gélatine flottante est “galère portugaise”, parce-qu’elle croise souvent au large des côtes ibériques, côté Atlantique. Sinon, on la nomme aussi “physalia physalis”. Et sa rencontre gratte, brûle, fait battre le cœur trop vite, et peut même expédier à l’hosto : celui d’Arcachon vient ainsi d’accueillir huit infortunés baigneurs, tous relâchés quelques heures plus tard.
Il ne reste plus qu’une solution : passer ses vacances à la montagne .

Source : Sud Ouest du 27 août 2008

Vendredi 29 août 2008

Le parfum exotique de l’informatique

L’emballage est rose et ça sent les tropiques quand ça chauffe. Dans les mêmes conditions, l’emballage noir donne “eau de cologne”. J’aime moins. Si j’avais une vraie connexion internet permanente, je lancerais un jeu pour tester votre sagacité, sur l’air connu de cékoidonc ce truc.

Mais autant donner la langue au chat tout de suite, vu que la prochaine connexion n’aura peut-être pas lieu avant trèèèèèès longtemps : les emballages colorés en question, qui sente kékchose d’autre que le roussi quand ils chauffent méchamment, sont en fait des coques d’ordinateurs portables. Les gadgets doivent sortir prochainement, et sont commercialisés par Asus. Qu’est-ce qu’on va pas inventer pour pomper le bas de laine de la ménagère !