Alain Finkielkraut et la famille Humaniste

Publié le 26 août 2008 par Iconophage
Les protagonistes de gauche à droite (les guest stars sont en italiques): Léon Brunschvigs (1869-1944), philosophe français Emmanuel Mounier (1905-1950), philosophe français Emmanuel Lévinas (1913-1995), philosophe français Paul Ricoeur (1913-2005), philosophe français Alin Finkielkraut (1944), philosophe français Olivier Mongin (1951), écrivain ,essayiste français Martin Heidegger (1889-1976), philosophe allemand Joseph Staline (1879-1953), dictateur soviétique Adolph Hitler (1889-1945), dictateur allemand    "Tant qu'on entend gémir la liberté, c'est qu'on n'a pas trop à s'alarmer pour elle."    Jean ROSTAND    Dans son petit laboratoire, la famille Humaniste travaille à la cicatrisation des furoncles éclatés sur la face du monde. Leon Brunschvicg n’en croit pas son microscope lorsqu’il observe soudain la mutation des bubons mal cautérisés. « Nom de Dieu !! » s’écrie Emmanuel Mounier en balançant avec courage un grand coup de pied dans le microscope de son papa. Il décrète alors la séparation des plaies béantes en 2 camps très tendances mais infréquentables : Les bacilles libéraux et les bactéries collectivistes. Les 2 frères Levinas et Ricœur, plus compréhensifs, tentent de concilier le projet moderne avec l’éthique de la bible et du Talmud lorsque, incontrôlable, Le jeune philosophe Dark Heidegger pour lequel Levinas éprouve malgré quelques réticences une certaine fascination contamine les esprits d’une manière inattendue et trouble. Le côté obscur de la modernité l’emporte et  Les bubons noirs prolifèrent en rangs serrés. Leon s’écroule au moment où un coursier héroïque introduit dans le labo contaminé, le vaccin élaboré par les chercheurs américains. Tirant les leçons de cette expérience catastrophique le petit-fils, Alain Finkelkraut, néo-réactionnaire pour les uns, penseur réactif pour les autres, un pied dans le laboratoire, l’autre dans son école publique d’antan, alarme ses confrères dans de nombreuses revues scientifiques sur cette sale manie qu 'a la modernité  de tirer un trait sur son héritage culturel : «Alerte à la population ! Observation d’un nouvel anticorps antisémite contaminant Les anti-racistes » Le néo-humaniste est en retour taxé de néo-raciste par Le LRAC (laboratoire de recherche sur l’amitié des cellules) La situation est de plus en plus complexe. On peine à trouver un antidote ne sachant plus très bien à quel sein se vouer. L’esthétique et le bon goût ont fichu le camp, la faute à duchamps, et  allez savoir si les néo-pustules défigurent vraiment la face du monde ou s’il s’agit d’une oeuvre d’art contemporaine financée par le  1% culturel ?! Pour mieux comprendre toutes ces mutations, le laboratoire humaniste  entreprend un partenariat. Olivier Mongin lève le doigt. Il est chercheur en Zygomatiques et analyse les objets culturels hétéroclites avec esprit.  Un soir d’hiver, il détecte une anomalie dans le système immunitaire du box-office français. « Bienvenue chez les ch’tis » bat tous les records. La France est contaminée par le rire.Consciencieux, il visionne 45 fois le film de Dany Boone afin d’en tirer la substantifique moelle. Le compte-rendu est publié  dans sa revue scientifique dont voici un bref extrait : « alerte à la population ! : le renversement des clichés nord-sud est confirmé ! Dans « Bienvenue Chez les ch’tis », la dépression (la femme du postier qui monte dans le Nord) est méridionale et la joie vient du nord. » Épuisé, il est pris d’un fou rire fatal un soir en rentrant de son travail, pendant le visionnage exutoire de « cris et chuchotements » d’Ingmar Bergman. Le Pitch ci-dessus est très librement inspiré  d' un article de Alexis Lacroix publié dans Marianne et remixé par Laurent Blachier