La médecine nucléaire mise en difficulté par un problème d’approvisionnement

Publié le 02 septembre 2008 par Aurélia Denoual

La médecine nucléaire est tributaire, pour une série d’examens de scintigraphies, d’un isotrope, le technétium dont la production repose sur un réacteur situé aux Pays Bas, qui semble en avoir l’exclusivité en Europe et qui vient d’être affecté par une panne, sur laquelle on manque d’informations.


Les Centre hospitaliers universitaires ainsi que les centre privés qui pratiquent des scintigraphies doivent être approvisionnés deux à trois fois par semaine en technétium, dont la durée de vie est très courte, pour pouvoir fonctionner, ce qui les obliges à annuler les rendez vous, dès cette semaine, en attendant de trouver d’autres sources d’approvisionnement.


La scintigraphie est une technique d’imagerie médicale qui permet d’explorer un organe en y injectant une substance radioactive, le plus souvent dans une veine du bras, uniquement à titre de diagnostique, qui peut, si nécessaire, être remplacé par un scanner ou un examen d’imagerie par résonance magnétique, l’IRM.