Dans l’article précédent, j’ai expliqué que la concurrence avec les autres hommes n’était pas un problème majeur. Du moins, pas si on travaille continuellement son attractivité (physique ET non-physique) et que notre jeu de séduction est bien rodé !
La peur que les autres hommes nous fassent de l’ombre est essentiellement causée par un complexe d’infériorité (lui même causé par une mauvaise estime de soi-même). Mais dans la réalité, c’est rarement à cause d’un « concurrent » qu’une femme refuse de nous laisser son numéro, se met à nous ghoster, ou s’investit peu.
Il peut effectivement y avoir quelques contextes où une forte concurrence pour l’attention des femmes peut nous desservir.
Si vous allez dans une boîte de nuit bondée un samedi soir ou sur Tinder, vous allez être en concurrence avec d’autres mecs pour capter l’attention d’une même femme, c’est vrai. Et parfois, vous allez avoir du mal à l’obtenir ou la garder.
Seulement, ce n’est pas vraiment ce que j’appellerais de la concurrence…
Dans ce contexte, les femmes ne sont pas en train de choisir avec qui, entre vous et les mecs qui viennent lui parler, elles vont sortir (ou même passer la nuit). À vrai dire, certaines d’entre elles ne sont même pas célibataires et n’ont aucune intention d’aller au-delà d’un simple échange verbal. Elles veulent juste que des mecs flattent leur ego en mendiant leur attention.
Cette concurrence-là est facile à éviter : il suffit d’éviter ces modes de rencontres !
J’ai pratiqué exclusivement le daygame pendant des années, et je n’y ai jamais été exposé. Et ça ne m’a pas empêché de rencontrer BEAUCOUP de femmes.
En outre, la plupart des mecs s’y prennent comme des manches. Se distinguer est loin d’être impossible. Il n’y a donc pas matière à en faire des cauchemars la nuit.
En somme : à moins d’avoir la malchance de tomber sur l’un des profils que j’ai décrits dans l’article précédent, il y a peu de chances qu’un “concurrent” vous éclipse auprès d’une femme que vous venez de rencontrer ; qu’elle ne pas s’intéresse (au moins un minimum) à vous, ou perde totalement son intérêt en cours de route, à cause de lui.Pire que la concurrence…
Mais cela ne veut pas dire que vous ne souffrez jamais d’aucune comparaison.
Sauf que cette comparaison ne se fait pas avec un (ou plusieurs) homme(s). Elle se fait avec une idée !
Laissez-moi vous expliquer…
Entre leur ego gonflé à bloc par la société + la surabondance de sollicitations, notamment via les plateformes de rencontres et les réseaux sociaux, les femmes s’imaginent qu’elles méritent mieux qu’un mec « standard », dans la norme.
Comme je l’ai eu l’occasion de l’expliquer auparavant, il y a eu une hyperinflation de la difficulté ces dernières décennies. Les femmes sont devenues plus sélectives.
Et, aussi étrange que ça puisse paraître, quand on drague une femme, on risque bien plus de souffrir de la comparaison avec l’Homme qu’elle s’imagine qu’elle mérite, plutôt qu’avec les autres hommes qui la courtisent à côté.
Pour bien comprendre, disons que c’est un peu comme si vous développiez une croyance du genre :
Je suis une personne formidable (puisque plein de femmes me tournent autour !), je MÉRITE d’avoir une copine qui est belle (8+), qui prend extrêmement soin d’elle (un corps sportif quasi parfait), qui gagne bien sa vie (au moins 3k par mois), qui sera coquine avec moi MAIS très prude avec les autres mecs !
En bref : comme vous pensez être « Le Prix Ultime » pour les femmes, vous allez avoir des critères de sélection très élevés, que peu de femmes cochent dans la réalité.
Par conséquent, les probabilités que vous finissiez par sortir avec une femme qui correspond tout à fait à vos attentes sont (très) faibles.
Mais peu importe ! Vous êtes tellement convaincu de MÉRTIER une femme de ce standing (parce que « vous le valez bien » comme le dirait une égérie L’Oréal), qu’il est difficile pour vous de revoir vos exigences à la baisse. Donc vous allez comparer les femmes que vous rencontrez avec l’idée que celle que vous méritez, et vous allez préférer snober la plupart d’entre elles parce qu’elles ne correspondent pas à vos attentes.
Evidemment, comme vous avez peu de chances de la trouver, il y a un moment où vous finirez par donner une chance à une femme en dessous de vos attentes. Parce que, parmi les femmes qui vous avez rencontrées ces derniers mois, c’est celle qui s’en rapproche le plus.
Le problème, c’est que vous n’allez pas vous sentir extrêmement enthousiasmé par elle.
Dans votre for intérieur, vous allez ressentir que c’est un choix « faute de mieux », parce que vous n’avez pas (encore) eu l’occasion de rencontrer quelqu’un à votre hauteur !
C’est une 7/10 avec une bonne personnalité… Okay. C’est mieux que rien…
Mais au fond de vous, vous continuez à espérer la 8+ super bien foutue et pleine aux AS !
Peut-être que vous allez entamer une relation avec cette autre femme « pas assez bien » pour vous ! C’est possible. Après tout, vous avez des besoins à assouvir (sexe, affection, etc.).
Peut-être même que vous allez finir par vous engager avec elle !? C’est possible aussi.
Mais, dans un coin de votre tête, le « fantôme » de LA partenaire que vous pensez mériter va continuer à vous hanter.
Vous ne pourrez pas vous empêcher de faire la comparaison entre :
- Ce que vous avez (votre partenaire actuel), et…
- Ce que vous aspirez avoir (parce que vous valez mieux que ça).
Vous allez vous sentir (au moins) un peu frustré de ne pas avoir ce que vous « méritez » vraiment.
Beaucoup de femmes fonctionnent plus ou moins comme la description ci-dessus : elles sont tellement convaincues qu’elles peuvent avoir un homme comme on en voit dans les adaptations cinématographiques des romans érotiques (sans réaliser que ça ne représente qu’un très, très faible pourcentage de la population masculine dans la vie réelle), que leur intérêt pour les hommes « normaux » en pâtit.Dans une société qui flatte leur ego et leur offre une surabondance de validation, on ne peut pas tellement leur en vouloir.
Moi-même, si j’avais été aussi sollicité qu’elles dans ma jeunesse, je serais sans doute tombé dans le piège.
En conclusion, sachez-le, vous n’êtes que rarement en compétition réelle avec un (ou plusieurs) autre(s) homme(s). Il y a d’autres hommes qui la sollicitent, certes, mais à part les quelques cas de figure décrits dans mon article précédent, ce n’est pas une concurrence à prendre très au sérieux, qui mérite qu’on s’en préoccupe…
En revanche, vous êtes en quelque sorte en confrontation avec les attentes (de plus en plus élevées) des femmes ; avec l’idée qu’elles se font de l’homme qu’elles « méritent” (qui peut parfois être totalement déconnecté de la réalité). Parce que, pour le coup, elles vont automatiquement vous comparer avec celle-ci.C’est comme dans l’autre sens : si vous rencontrez plusieurs femmes qui s’intéressent à vous, vous n’allez pas toutes les comparer entre elles pour savoir avec laquelle vous allez poursuivre, puis éventuellement prendre un verre… Non !
Vous allez continuer à échanger avec chacune d’entre elles. Et, éventuellement, vous allez revoir toutes celles avec qui le courant est bien passé, au moins jusqu’à ce que vous commenciez à en fréquenter une.
Par contre, vous allez toutes les comparer, individuellement, avec la valeur de la partenaire à laquelle vous aspirez !
Vous allez évaluer la beauté, la personnalité et quelques autres détails auxquels vous attachez de l’importance (p.e. la réputation et le « body count ») de chaque fille, afin de déterminer si c’est une candidate sérieuse pour devenir votre copine ou pas.
C’est la même chose pour les femmes.
C’est pourquoi, à titre personnel, les attentes des femmes me préoccupent bien plus que la concurrence masculine !
C’est moins pire qu’il n’y paraît (heureusement)
Pour terminer sur une touche d’espoir (il en faut !), laissez-moi vous rappelez que TOUTES les femmes n’ont pas des attentes surdimensionnées non plus !
Déjà, c’est un problème essentiellement occidental.
Dans la plupart des autres régions du monde, les femmes ont des attentes bien plus modestes.
Ensuite, il ne faut non plus s’imaginer que TOUTES femmes occidentales ont des attentes complètement démesurées, et ne laissent leur chance qu’aux mecs beaux, grands, riches et musclés.
Certaines, c’est vrai, ont des exigences exagérément élevées. Et ce sont souvent celles qui sont mises en avant dans les micros-trottoirs et les contenus Red Pill qui circulent sur les réseaux sociaux.
Mais elles sont un minorité, contrairement à ce qu’on pourrait s’imaginer si on s’expose trop à ce genre de contenu.
La plupart des femmes sont exigeantes, OUI…
- Il faut être bien sapé, en bonne forme physique, dégager une bonne « vibe ».
- Il faut avoir un minimum de conversation, une bonne hygiène, une intelligence sociale au moins correcte.
- Il faut dégager une bonne aisance sociale, avec une touche d’audace et du détachement.
Mais ce sont des exigences que n’importe quel mec normal peut satisfaire avec assez de travail sur soi.
Chrys