Reno energertique en copro : coups de pouce financiers (1)

Publié le 04 mars 2025 par Martine Denoune @mdenoune

AMELIORER SON LOGEMENT EN COPROPRIETE SUR LE PLAN ENERGETIQUE RELEVE DU PARCOURS DU COMBATTANT

Pour les copropriétaires occupants ou bailleurs, la rénovation énergétique est une bête noire. A la différence d’un détenteur d’une maison en « uni propriété », pas question d’avoir les mains libres pour prendre des décisions. A quoi s’ajoutent des processus de décision très longs et des coûts élevés de travaux. Aux tarifs exorbitants pratiqués par des entreprises RGE  « Reconnues Garantes de l’Environnement », il faut majorer la facture par les honoraires prélevés par les syndics sur les dit travaux. Bref quasiment l’horreur.

Pourtant, les copropriétés doivent s’engager dans une rénovation énergétique afin de répondre aux exigences des propriétaires bailleurs confrontés au couperet de la décence énergétique.

Avec Synergiec, conseil en environnement, faisons dans un premier temps le point sur MaPrimeRénov’Copropriété.

Elle permet de financer en partie, les travaux de rénovation énergétique dans les parties communes des immeubles (isolation par l’extérieur,  remplacement du chauffage collectif….)

Elle est accordée à tous les propriétaires, sans de plafonds de ressources. Mais vous l’obtiendrez si  toutes les conditions suivantes sont remplies :

–  gain énergétique : au moins 35 % ou 50 %,

– d’occupation de l’immeuble (65% ou 75 % de lots ou tantièmes à usage de résidence principale, suivant la taille de la résidence),

– date de construction (15 ans et plus)

– inscription au registre national des copropriétés.

Le syndic la réclame pour le compte du syndicat des copropriétaires. Puis il la répartit entre ces derniers en fonction de leur quote-part.

Selon l’importance du gain énergétique, MaPrimeRénov’ Copropriété finance de 30 % à 45 % du montant des travaux facturés souvent 30% plus cher par des entreprises RGE. Gare à la course à la prime.  

Cette prime est plafonnée à 25 000 € de travaux par logement (dont des primes de 1 500 € ou 3 000 € en cas de « sortie de passoire » pour les copropriétés initialement classées F et G qui, après rénovation, atteignent au moins la classe D.

Dans mon prochain billet de blog, je reviendrai sur les aides complémentaires.

D’ici là, faites-nous part de votre expérience de (co)propriétaire en matière de rénovation énergétique : quels écueils pour décider de la réno énergétique ? quelle durée ? avez-vous fait appel à une entreprise RGE ? quel coût ? votre DPE s’est-il amélioré ? votre bien s’est-il valorisé ?