" Avez-vous apporté des photographies de votre Cher Disparu ? Cela aide énormément à redonner la personnalité. Etait-ce un vieux monsieur très gai ?
- Non, plutôt le contraire.
- Faut-il que j'inscrive serein et philosophe ou critique et résolu ?
- La première chose, je crois.
- C'est l'expression la plus difficile à obtenir, mais Mr. Joyboy en fait sa spécialité - avec le joyeux sourire des enfants. Votre Cher Disparu n'avait pas de postiche ? Et quel était son teint habituel ? Nous classons généralement le teint en trois catégories : rural, athlétique et universitaire, c'est-à-dire rouge, bronzé et pâle. Universitaire ?" Evelyn Waugh
"Qu'ai -je fait
de ce que j'ai faitdit l'homme qui a reçu l'arbre en héritageIl est mortet tu es en vieet tu as reçul'homme en héritage."Yvon Le Men"Ou est le bien,-Dans la volontéEt le mal?-Dans la volontéet ce qui n'est ni bien ni mal?-Dans ce qui ne dépend pas de la volonté."Epictète
Adulte, je me résolus à être moins mégalomane et à travailler comme interprète dans une société japonaise. Hélas, c’était trop bien pour moi et je dus descendre un échelon pour devenir comptable. Mais il n’y avait pas de frein à ma foudroyante chute sociale. Je fus mutée au poste de rien du tout. Malheureusement"Amélie Nothomb
"La nuit ne communique pas avec le jour. Elle y brûle. On la porte au bûcher à l'aube. et avec elle ses gens, les buveurs, les poètes, les amants. nous sommes un peuple de relégués, de condamnés à mort. Je ne te connais pas. Je connais ton ami turc ; c'est l'un des nôtres. Petit à petit, il disparaît du monde, avalé par l'ombre et ses mirages ; nous sommes frères. je ne sais quelle douleur ou quel plaisir l'a poussé vers nous, vers la poudre d'étoile, peut-être l'opium, peut-être le vin, peut-être l'amour ; peut-être quelque obscure blessure de l'âme bien cachée dans les replis de la mémoire." Mathias Enard
« Si la matière grise était plus rose, le monde aurait moins les idées noires. »Pierre Dac
à voir chez KUB
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"Dans chaque mot se trouve un oiseau aux ailes repliées, qui attend le souffle du lecteur." Emmanuel Levinas