Requiem. Un mot aussi connu que troublant. Que va-t-il cacher exactement ?
Les dix nouvelles chansons de Penelope Trappes ont été enregistrées à Glasgow, et il va sans dire que l’imaginaire lié à l’Écosse va immédiatement envelopper tout A Requiem de visions enfumées, sombres, envoûtées et même quelque peu inquiétantes.
Pour autant, l’arum choisie pour entourer Penelope Trappes sur la photographie de couverture est tout sauf annonciatrice de malheur ou tristesse, quand bien même sa symbolique n’en demeure pas moins profonde.
Qu’en est-t-il des dix chansons de l’album ? Eh bien il n’a pas été facile de pénétrer cet univers forcément sombre de prime abord. Je n’ai pas été happé, pour autant quelque chose me faisait comprendre qu’il ne fallait pas que je m’éloigne trop. C’est donc assez finalement que j’ai réitéré, plusieurs fois, l’expérience, et j’ai enfin réussi à littéralement dévoiler cet album de tout ce qui le cachait, dans un environnement beaucoup plus obscure qu’il ne l’est au moment où j’écris ces mots.
J’y retrouve même certains échos de Julianna Barwick (Healing Is A Miracle), lesquels m’aident à me sentir un peu plus en terrain familier.
En 2024, je découvrais l’artiste anglaise Tusks grâce à One Little Independent Records, et cette année je découvre Penelope Trappes, toujours grâce à OLI Records.
Desiderium somnum æternum…
(in Heepro Music, le 05/06/2025)