The man you need – Lyssa Kay Adams (The Bromance book club #2)

Par Ettoitulisquoi @ettoitulisquoi

Grosse déception pour ce roman.

J’avais pourtant de gros espoirs en m’y attaquant après le coup de coeur qu’avait été « Les hommes virils lisent de la romance » le roman précédent de Lyssa Kay Adams. 

Le roman se lit bien, malgré quelques lourdeurs et répétitions. L’humour est présent également. Et même si j’ai apprécié Olivia plus que je ne le pensais (elle m’avait franchement agacée dans le roman précédent) elle ne fait pas partie des héroïnes que j’affectionne : trop agressive, trop vulgaire, trop égoïste.

Face à elle, il y a Braden Mack qui est adorable. Il a fondé le club de lectures pour aider les hommes dans leur couple en lisant des romances historiques. Parmi ces hommes, il n’y a d’ailleurs que des « puissants », des célébrités, des hommes qui ont réussi. Comme un fait exprès, c’est lui, Mack, pourtant à l’initiative de ce club, qui a toutes les difficultés du monde à trouver et garder son âme sœur. Il applique ses propres conseils à la lettre, et suit religieusement toutes les règles, mais les femmes ne restent pas. 

L’improbabilité de la relation entre Olivia et lui est restée dans ma tête tout du long.

Olivia est dure, froide, trop indépendante, incapable de faire confiance aux hommes. Bien évidemment, comme toujours, il y a une explication à tout ceci, mais pour ma part, ça ne m’a pas suffi. Et je le répète, okay les héroïnes badass mais no way les héroïnes c****sses.

En principe, Olivia aurait dû évoluer en cours de route, s’ouvrir un peu plus, pleurer un peu plus, me rallier à sa cause un peu plus. Elle n’a pas réussi.

Je plaignais le pauvre Braden Mack de se mettre en quatre, de se plier, de ramper sur les genoux et les coudes pour elle. M’enfin, l’amour est aveugle paraît-il, c’était peut-être la morale de cette histoire au final. 

Ce qui m’a dérangée également, c’est le côté moraliste de l’histoire, la référence, les multiples et répétitives références au mouvement #metoo. Je ne critique pas ce mouvement, entendons-nous bien, mais dans le roman, ça revient tout le temps, au point qu’on a l’impression que l’auteure veut se dédouaner de quelque chose, ou craint qu’on lui fasse un reproche sur son histoire ou sur un éventuel problème de consentement. Autant vous dire qu’il n’y aucun, absolument aucun, problème de consentement ici, puisque le héros rampe sur le ventre pour Olivia. 

La plume de l’auteure est là et l’humour aussi, mais rien n’a permis de sauver cette histoire à mes yeux. J’espère que la prochain me fera oublier celle-ci. 

Lucie