Ce roman a failli être un coup de cœur si seulement…
…le premier tiers du livre ne m’avait pas fait autant lever les yeux au ciel.
J’ai eu l’impression que ce roman avait été écrit en deux étapes ou par deux personnes différentes. Dans le premier tiers du livre, Phèdre, l’héroïne, est particulièrement agaçante (ressenti personnel) et fait des choses totalement absurdes. En fait, l’auteure se sert de son personnage principal féminin comme d’une marionnette et dirige ses actions au détriment de tout bon sens.
Il y a une succession d’actions menées par Phedre pour servir le récit pour nous amener là où l’auteure veut aller.
Donc après avoir vu Phedre boire un verre qui traînait sur un bar, se convaincre qu’elle n’est pas une aventurière mais partir se promener dans un bar dont elle ne connaît rien et où on lui a bien dit que certains endroits lui étaient interdits d’accès, et autres, on rentre vraiment dans l’histoire et heureusement sinon tout cela n’aurait servi à rien
Passé ce premier tiers, on rentre vraiment dans linstallation de la romance, dans le enemies to lovers, dans le slow burn. J’ai eu immédiatement envie de partir pour l’Ecosse et ne jamais revenir ! J’ai été conquise par Caleb, totalement ! Un homme qui dose savamment son côté bourru avec la douceur dont il sait faire preuve. Et quand Phedre cesse d’être pénible (à mon sens) on arrive à l’apprécier.
Phedre et Caleb forment au final un joli duo plein de feu et de fougue, pris tous deux dans des intrigues familiales liées aux clans écossais. En lisant, vous sentez presque le vent vous fouettez les joues une fois que l’histoire vous a saisi.
Il y a une vraie qualité rédactionnelle, la plume est vraiment efficace et je crois que c’est grâce à elle que j’ai continué ma lecture malgré mes doutes sur les débuts de l’histoire. Il y a donc de fortes chances que je lise les autres tomes.