Sauve-moi – Mona Kasten (Maxton Hall #1)

Par Ettoitulisquoi @ettoitulisquoi

Un livre pour adolescent qui fait le job malgré une narration un peu simple et redondante.

Si vous aimez les teenages movies, ce roman vous plaira car il y a tous les ingrédients que l’on y retrouve habituellement. Pas mal de clichés et de déjà vu, et même si à certains moments, je me suis dit que ça ressemblait beaucoup à tel film (et c’était réellement assez similaire) ça se laisse lire.

Je suis très friande des romans ados où les protagonistes interagissent de manière logique par rapport à leur âge et ne se comportent pas comme s’ils avaient 10 ans de plus et une expérience sexuelle déjà hors norme pour des jeunes ados de 18 ans. 

Nous avons Ruby, d’un côté, en dernière année au lycée, élève ultra studieuse et qui rêve de Oxford (oui vous voyez ce film ou une lycéenne rêve de Harvard ? Bah pareil sauf que là c’est Oxford, bébé ). Ruby est dans ce lycée, Maxton Hall, grâce à une bourse puisqu’elle vient d’un milieu modeste. (J’ai envie de faire un commentaire sarcastique, mais je m’abstiens )

Et de l’autre côté, nous avons James, bourgeois, issu d’un milieu privilégié, et qui fait partie de l’élite.

James et Ruby n’auraient jamais dû se parler ni lui la remarquer, mais Ruby a la malheureuse tendance à se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, et/ou à surprendre des gens. Bref, ils vont se rencontrer et la suite je vous laisse la découvrir. 

Je n’ai pas aimé les : dis-je, dit-il, dit-elle, dit ce dernier, etc. La pauvreté et le manque de diversité sur les verbes de dialogue c’était effroyable, l’abondance du verbe dire était hors norme (et je glisse comme ça que le livre est édité par Hachette ! Hachette ! Pas une petite maison d’édition mais un des mastodontes…) Du coup, j’ajoute que je n’ai pas aimé les coquilles non plus… 

Sur le langage et le vocabulaire, rien de transcendant, c’est simple mais en corrélation avec le genre, même si Meg Cabot, pour ne pas la citer, nous fait d’excellents romans ado à un niveau de vocabulaire et de richesse vraiment au-dessus. 

J’ai trouvé que ça manquait d’humour et ça c’était vraiment le plus dommage surtout dans un roman avec des lycéens en dernière année, je les ai trouvés si sérieux et sans fantaisie. Alors, oui ils boivent du whisky en fin d’après-midi, mais je n’ai pas trouvé ça spécialement drôle. 

Cela dit les deux protagonistes tiennent plutôt la route, l’histoire avance d’un bon pas, avec une série de rebondissements, quelques hasards bien commodes au milieu et bien évidemment, la fin où tout part en vrille, c’est d’ailleurs très déstabilisant et le choc est assez rude. Mais c’est suffisant pour que je sois curieuse de la suite (c’est le deuxième livre que je commence en me disant en cours de lecture que je ne lirai certainement pas la suite et puis je me fais avoir par la fin!) Maintenant, il me reste à voir la série sur Prime vidéo. 

À lire à partir de 15 ans par rapport au traitement du s3xe, de l’alc0ol et de la dr0gu3. 

Lucie

Ils viennent de mondes différents. Et pourtant, ils sont faits l’un pour l’autre.
Argent, fêtes, pouvoir : Ruby Bell se fiche de tout cela. Depuis qu’elle a reçu une bourse pour étudier dans le prestigieux lycée de Maxton Hall, son seul objectif est de travailler dur à la réalisation de son rêve de toujours : intégrer l’université d’Oxford.
Surtout, Ruby tient à garder ses distances avec James Beaufort, le garçon le plus influent de l’école. Pour elle, il est trop arrogant, trop riche. Trop attirant.
Mais quand Ruby découvre un secret qui pourrait ternir à jamais la réputation de la famille de James, tout se complique dans l’esprit et le cœur de la jeune femme.
Si Ruby n’a jamais voulu faire partie de son monde, James ne lui laissera bientôt plus le choix que d’y entrer.