Une lecture en demie teinte pour moi.
Ni déçue ni vraiment emballée.
L’écriture est plaisante et intelligente. Le slowburn est bien mené. On attend,, on attend, et ma foi l’apothéose était là en termes de ressenti.
L’esprit de Noël est assez présent, malgré quelques couacs et remarques que je trouvais mal venues.
On a un thème seconde chance puisque nos deux protagonistes étaient amoureux lorsqu’ils étaient adolescents et se sont retrouvés séparés par les aléas de la vie.
Le gros problème du roman à mon sens est là : dans ces regrets exprimés par Axel et Rome sur le premier tiers du livre, c’est récurrent, redondant et ça en devient vraiment agaçant. Les introspections sont trop nombreuses et ralentissent la narration.
De même, l’histoire est par moment bancale car certaines choses paraissent trop convenues, et le hasard est peut-être un peu poussé et utilisé à l’extrême par moment.
Sur les personnages de Axel et Rome, je les ai trouvés cohérents et attachants, tout comme le petit Eli.
Lucie
Depuis qu’il est revenu à Wolf Creek, Axel vit en ermite. Toujours accompagné d’un chien loup à faire trembler les plus intrépides, il passe ses journées isolé au milieu des bois, dans la maison de son grand-père qu’il rénove. Alors qu’il finit par se rendre en ville, le destin lui réserve une drôle de surprise. Il se retrouve nez à nez avec Rome, son amour d’adolescence. Après le décès de son mari militaire en Afghanistan, Rome est brisée. Si elle affronte le quotidien, c’est pour son fils, Eli, petit garçon singulier mais non moins attachant. Contre toute attente, leurs retrouvailles permettent à chacun de panser ses blessures. Malgré les années écoulées, leur complicité est intacte. Ce qui n’est pas sans les perturber. Et ce ressenti risque de s’accentuer encore lorsqu’Eli les pousse à passer Noël ensemble.