Le vampire d’Osaka – Thibault Vermot (Mangaka #1)

Par Ettoitulisquoi @ettoitulisquoi

Mangaka Le Vampire d’Osaka (Tome 1)

Thibault Vermot

Edition : Casterman

Pages 472

Mon avis en bref : Une lecture idéale dès 15 ans et pour les fans d’anime et de mangas 

Je remercie Babelio et les éditions Casterman pour l’envoi de ce roman dans le cadre de la masse critique Babelio à laquelle j’avais participé. 

C’est un roman ado et qui conviendra parfaitement tant dans sa rédaction que dans sa construction à des collégiens niveau 3ème et bien sûr au-delà. 

Bien évidemment, il peut être lu par des adultes, il n’y a aucune objection Je suis une fan des lectures jeunesse et ado donc rien ne me dérange. 

Cela dit je pense que les lecteurs et lectrices de mangas y trouveront du plaisir.

Tous les connaisseurs et amateurs de Death Note y retrouveront certaines vibes. 

Je commence par les choses qui m’ont un peu « dérangée » elles sont dans les premières pages du roman uniquement, car par la suite tout se fluidifie. 

J’ai trouvé énormément de répétitions sur les tous premiers chapitres comme si elles n’avaient pas été traquées. 

Le rythme était saccadé. La lecture n’était pas fluide. L’expression écrite paraît même presque enfantine, parfois, comme on peut en trouver dans les contes pour enfants.  De nombreuses répétitions du verbe dire. Sur les trente premières pages, la plume manquait d’homogénéité, comme si cette partie avait été ajoutée et non relue ou oubliée. Ce n’est pas de la méchanceté de ma part mais vraiment un réel ressenti de lecture. Ce qui fait que j’ai eu du mal à m’installer et à progresser. Ces petits « couacs » du début sont totalement inexistants par la suite donc ils demeurent un mystère ! 

Sur la plume, comme je le disais, elle est accessible et conviendra à un public jeune (et moins jeune ). Vous trouverez une histoire dans l’histoire et j’ai trouvé que sur le récit en filigrane qui intervient à mi-roman l’auteur avait libéré sa plume et j’y prenais même plus de plaisir à le lire là dans cette seconde histoire. 

Sur l’histoire en elle-même : elle est originale et comme je le disais certains éléments de l’intrigue vous ramèneront à Death Note ce que l’auteur ne cache pas. On a réellement le ressenti Shōnen (moi je suis plutôt et même beaucoup Shōjo (quelle surprise hein ? ) même si j’ai découvert le Seinen récemment qui me plaît bien . )

Sur les personnages : que ce soit Asuka ou Cloud ils collent parfaitement à des adolescents de 15 ans dans leurs comportements et leurs interactions. Je pense que le piège était là car il arrive  dans les romans que l’auteur/autrice leur donne une maturité qui n’est pas vraiment crédible parfois. Il y a une part d’insouciance dans les deux personnages ici que j’ai trouvée bienvenue. Si je n’étais pas objective et que je ramenais tout à moi qui suis quand même très particulière je dirais que par rapport à Asuka, à 15 ans je n’avais pas cette vision de la vie ni aucune de ses préoccupations sur les garçons, pfiouuu loin de là . Mais c’est moi et nous ne sommes pas toutes pareilles et certains grandissent plus vite que d’autres. 

En bref, mis à part ces quelques premières pages tâtonnantes (je ne trouve pas d’autres qualificatifs) c’est un roman qu’on lit d’un bon pas, avec une intrigue bien ficelée et une fin (qui n’en est pas une) très originale qui donne envie de savoir où tout ceci va nous mener et quel sera le dénouement puisqu’une suite arrive. 

Lucie

D’aussi loin qu’elle se souvienne, Asuka a toujours rêvé de devenir mangaka. Alors, quand des jeunes filles sont retrouvées exsangues dans le port d’Osaka, elle sent qu’elle tient une histoire digne de ce nom. Sa rencontre avec Cloud, un lycéen aussi séduisant que mystérieux, va l’encourager à enquêter sur le  » Vampire d’Osaka « . Mais en s’intéressant de trop près à cette affaire et à ce garçon venu de nulle part, Asuka réveille de noirs secrets. Plus troublant encore, les événements qu’elle dessine à l’aide de son Teiko, un stylo fabriqué à partir d’un étrange artefact, semblent avoir une incidence sur sa propre vie… Ses dessins s’inspirent-ils de la sombre réalité, ou la réalité s’assombrit-elle au contact de ses dessins ?