Paul Mescal a rencontré Paul McCartney avant d’endosser son rôle dans The Beatles – A Four-Film Cinematic Event de Sam Mendes. Prévu pour avril 2028, le dispositif racontera la saga via quatre points de vue (McCartney, Lennon, Harrison, Starr), avec des droits musicaux et biographiques inédits accordés par Apple Corps. Mescal chantera lui-même et devra crédibiliser la gaucherie Höfner du bassiste. Le casting réunit Harris Dickinson, Joseph Quinn et Barry Keoghan. Entre exactitude (retours de Ringo sur le scénario), ambitions dévoilées à CinemaCon et promesse de scènes clés (Cavern, Hambourg, Abbey Road), la rencontre Mescal–McCartney agit comme un passage de témoin : capter gestes, tempo et regard pour jouer un musicien en train de devenir lui-même.
« C’est une phrase folle à prononcer : j’ai passé du temps avec cet homme, et je vais l’interpréter. » La réaction de Paul Mescal résume à la fois l’enthousiasme et la gravité du moment. À 29 ans, l’acteur irlandais confirmé par Sam Mendes pour endosser le rôle de Paul McCartney dans le vaste projet The Beatles – A Four-Film Cinematic Event vient de franchir un seuil symbolique : il a rencontré celui dont il devra porter la voix, l’allure et l’énergie. Pour les lecteurs de Yellow-Sub, la nouvelle est plus qu’une anecdote people. Elle fait entrer le chantier Mendes dans une phase sensible, où les récits se croisent et où l’exigence historique rejoint l’art de l’incarnation.
Sommaire
- Le pari Mendes : quatre films, quatre points de vue, un même récit
- Une fenêtre temporelle déjà fixée
- Des droits inédits, un signal fort d’Apple Corps
- Une distribution calibrée : Mescal, Dickinson, Quinn, Keoghan
- « Je chanterai moi-même » : l’exigence de Mescal
- La rencontre avec McCartney : un passage de témoin symbolique
- Le casse-tête de la gauchère : jouer le bassiste qu’est McCartney
- De Cavern à Shea : l’éventail des scènes à reconstituer
- Le regard de Ringo Starr sur le scénario : exactitude et mémoire
- Le précédent des écrans : une histoire déjà très filmée
- L’équilibre entre document et fiction
- Paul Mescal face au défi de la personnalité McCartney
- La question de l’accent, de la diction, du phrasé
- Hofner, Rickenbacker, piano : des instruments qui racontent
- Une coopération créative qui change la donne
- Le rôle de CinemaCon : vendre l’ambition, rassurer sur la méthode
- Les attentes des fans : précision, émotion, musique
- Le défi de la chronologie : choisir, couper, relier
- Ce que la rencontre Mescal–McCartney nous dit déjà
- Les autres regards : Lennon, Harrison, Starr en miroir
- Pourquoi ce projet compte pour l’histoire des Beatles
- En guise de conclusion : Mescal, la voix d’un rôle
- Mots-clés
Le pari Mendes : quatre films, quatre points de vue, un même récit
Le cinéaste Sam Mendes a posé un cadre inédit : raconter les Beatles à travers quatre longs métrages interdépendants, chacun tourné du point de vue d’un membre du groupe. Le mot d’ordre – « la première expérience bingeable au cinéma » – dit bien l’ambition. Non pas étirer une fresque télévisuelle, mais inviter le public en salles à vivre une immersion séquencée, où les événements majeurs se répercutent d’un film à l’autre selon des angles distincts. L’architecture narrative promet des échos : une même scène pourra se rejouer, légèrement décalée, selon qu’elle est observée par McCartney, Lennon, Harrison ou Starr. Au-delà du coup marketing, l’idée touche à une vérité historique : l’histoire des Beatles n’est pas un monolithe, c’est un faisceau de perceptions.
Une fenêtre temporelle déjà fixée
Le calendrier est posé. La sortie des quatre films est annoncée pour avril 2028, sur un mois qui devrait organiser la réception de ce « cinematic event » en plusieurs temps forts. La production, elle, s’étale sur une année pleine, une durée cohérente avec l’ambition logistique du projet : décors multiples, reconstitutions d’époques, travail musical en amont et en studio, et un volet costumes et coiffures particulièrement exigeant compte tenu de la vitesse d’évolution de l’image du groupe entre 1960 et 1970. Le format impose une discipline d’orfèvre : maintenir une cohérence d’ensemble tout en respectant l’identité propre à chaque film.
Des droits inédits, un signal fort d’Apple Corps
Si la communauté des fans mesure la portée de l’annonce, c’est surtout parce que Apple Corps a accordé pour la première fois l’accès complet aux droits musicaux et aux histoires de vie pour un projet scénarisé. Un verrou symbolique saute. Jusqu’ici, la plupart des tentatives de fiction autour des Beatles, lorsqu’elles existaient, jouaient avec des droits partiels, des reconstitutions elliptiques ou des récits périphériques. L’accord ouvre un espace de verisimilitude : la possibilité d’entendre les chansons au bon endroit, dans la bonne chronologie, et de les faire travailler dramatiquement sans contorsions juridiques. Cela ne garantit pas la perfection, mais cela change l’échelle du possible.
Une distribution calibrée : Mescal, Dickinson, Quinn, Keoghan
Le projet a dévoilé un quatuor d’acteurs dont la réunion intrigue et excite : Paul Mescal en Paul McCartney, Harris Dickinson en John Lennon, Joseph Quinn en George Harrison, Barry Keoghan en Ringo Starr. Chacun arrive avec un capital de jeu distinct. Mescal, révélé par des rôles à haute intensité émotionnelle et passé par des productions d’envergure, a l’autorité tranquille nécessaire pour porter le mélange de douceur et de fermeté qui caractérise McCartney. Dickinson, habitué des compositions nuancées, a la précision du regard pour saisir la dialectique humour/acidité chez Lennon. Quinn, dont l’ascension s’est accélérée ces dernières années, possède une fragilité lumineuse qui peut épouser la trajectoire intérieure de Harrison. Keoghan, enfin, a ce grain imprévisible qui peut traduire l’équilibre singulier de Starr : un musicien puissamment original derrière une apparente simplicité.
« Je chanterai moi-même » : l’exigence de Mescal
Dans ses prises de parole récentes, Paul Mescal l’a confirmé : il chantera lui-même à l’écran. La précision n’est pas anodine. Les biopics musicaux hésitent entre playback assumé et interprétation par l’acteur. Dans Bohemian Rhapsody, l’équilibre s’est fait autour d’un tissage de sources vocales, tandis que Rocketman privilégiait la voix de Taron Egerton. Pour incarner McCartney, la barre est haute. Il faut une justesse de timbre et d’attaque, une capacité à fraser en haut de tessiture sans perdre la souplesse, et une oreille pour les harmonies serrées, souvent à trois voix, qui constituent la signature Beatles. Le défi est aussi physique : respirer comme un chanteur-bassiste qui porte la ligne mélodique tout en soutenant le socle rythmique.
La rencontre avec McCartney : un passage de témoin symbolique
Que Mescal ait rencontré McCartney n’est pas simplement un geste de politesse. C’est une mise à niveau sensible. On ne « copie » pas un artiste de cette stature ; on capte des choses qui ne s’écrivent pas : une cadence de marche, une façon de sourire avant d’entrer dans un couplet, la manière de regarder un partenaire de jeu pour déclencher l’entrée d’un chœur. McCartney, 83 ans, est un interlocuteur précieux à ce stade du projet. Il connaît par cœur les détails infimes qui donnent de la vérité à une scène : la posture derrière la Höfner 500/1, la main gauche qui relâche juste après l’attaque pour laisser respirer la surface harmonique, l’instinct de lever les foules avec un simple call and response. Recevoir ces indications, même en filigrane, peut orienter un rôle.
Le casse-tête de la gauchère : jouer le bassiste qu’est McCartney
Reste un enjeu pratique dont la production se garde bien de faire un sujet mais que tout musicien voit venir : Paul McCartney est gaucher, et sa basse Höfner n’est pas simplement un accessoire iconique ; c’est une architecture de jeu. Transposer visuellement cette gaucherie suppose soit que l’acteur bascule à main gauche, soit que des astuces de mise en scène et d’axes de caméra amortissent l’écart. Au-delà du visuel, se joue une kinesthésie : le poids de l’instrument, sa résonance dans le corps, la manière d’articuler la ligne. Le film n’est pas un documentaire et n’a pas vocation à satisfaire les experts de chaque micro-gestuelle, mais la crédibilité d’ensemble gagnera à soigner ces détails, au même titre que la hauteur du micro, le strap un peu haut typique des premières années, ou le mouvement de tête qui marque le backbeat.
De Cavern à Shea : l’éventail des scènes à reconstituer
Les quatre films couvrant chacun un point de vue, on peut anticiper un arc qui traverse les moments pivots : les clubs de Liverpool, Hambourg et le Star-Club, la signature chez EMI, les séances avec George Martin à Abbey Road, l’explosion médiatique, le passage en mode tournée mondiale, puis la sortie des stades et le repli vers le studio. Pour le film orienté McCartney, la répartition des scènes devra aussi souligner les contacts avec la tradition music-hall, l’influence des standards et des ballades anglo-américaines, les expériences d’écriture à la guitare acoustique comme au piano, et la transition vers des textures plus chambristes ou plus psychédéliques selon les périodes. Ce matériau est foisonnant ; la réussite programmatique des quatre films dépendra de la façon dont ils sauront ventiler ces moments sans redondance.
Le regard de Ringo Starr sur le scénario : exactitude et mémoire
Dans l’écosystème des Beatles, la mémoire n’est jamais univoque. Ringo Starr a signalé avoir demandé des ajustements à certaines scènes de son propre film, en particulier sur la représentation de sa relation avec Maureen Starkey Tigrett. La démarche est saine et logique : un tel projet réclame une vigilance documentaire, surtout lorsqu’il touche à des personnes réelles et à des épisodes intimes. Les retours de Starr ne sont pas un frein ; ils fonctionnent comme une garantie d’authenticité. Ils rappellent aussi que l’ambition Mendes, loin de se complaire dans la légende, doit affronter la complexité des souvenirs et des sensibilités.
Le précédent des écrans : une histoire déjà très filmée
Le public a déjà vu les Beatles à l’écran, mais rarement ainsi. Backbeat a raconté l’ère Hambourg par le prisme de Stuart Sutcliffe. Nowhere Boy s’est concentré sur l’adolescence de John Lennon. The Hours and Times a proposé, dès 1991, un récit intime autour de Lennon et Brian Epstein. Côté documentaire, Eight Days a Week de Ron Howard a remis les années de tournée au centre, là où Get Back de Peter Jackson a plongé dans l’atelier des sessions de janvier 1969. Aucun de ces récits n’avait toutefois la licence complète pour la musique et les histoires de vie de l’ensemble des quatre Beatles sur un terrain de fiction. Le projet Mendes se situe donc à un carrefour : reprendre un matériau familier mais le recomposer avec des moyens narratifs et juridiques inédits.
L’équilibre entre document et fiction
La clé du succès ne reposera pas seulement sur la ressemblance des acteurs ou sur la fidélité des costumes. Il s’agira d’inventer une écriture qui dramatise sans trahir. Comment raconter un processus d’écriture Lennon–McCartney sans réduire l’un à l’ombre de l’autre ? Comment rendre la progression harmonique qui fait basculer une chanson d’une forme skiffle à une forme pop sophistiquée ? Comment filmer des voix qui se mêlent et se séparent sans tomber dans l’illustration ? Le cinéma a des outils pour ça : regarder les mains plutôt que les visages dans les moments de mise en place, filmer le rythme de la respiration plutôt qu’un dialogue explicatif, laisser un silence pour que le spectateur entende la musique qui vient.
Paul Mescal face au défi de la personnalité McCartney
Incarner McCartney ne consiste pas à aligner des tics. Il y a cette amabilité pro qui n’exclut pas la détermination, cette façon de diriger sans paraître commander, ce mélange de romantisme mélodique et d’expérimentation formelle. L’arc dramatique possible pour un film centré sur lui passera par des moments charnières : la conscience aiguë de composer pour la radio puis pour l’album, la mise en place d’une direction musicale au sein du studio, la bascule vers un rôle de producteur attentif. Mescal, qui a souvent joué des personnages pris entre intensité affective et maîtrise de soi, possède des atouts pour apprivoiser cette contradiction fertile.
La question de l’accent, de la diction, du phrasé
Le cinéma britannique connaît la sensibilité des accents régionaux. Restituer l’anglais liverpuldien des années 1960 est un art en soi, d’autant que les quatre Beatles ne le portent pas de la même façon. Chez McCartney, l’intonation se lisse au fil des années publiques sans disparaître tout à fait. Sur le plan du chant, la diction se fait nette, avec une couverture vocale qui privilégie la clarté des voyelles. La réussite de Mescal passera par cette micro-musique : ne pas appuyer l’accent comme un costume, garder du naturel, et déplacer l’effort vers le tempo de la phrase, la souplesse des attaques, le sourire dans la voix lorsqu’apparaissent les harmonies.
Hofner, Rickenbacker, piano : des instruments qui racontent
Raconter McCartney, c’est aussi raconter ses instruments. La Höfner 500/1 des débuts, légère, très présente dans l’image, incarne l’esthétique des premières années. La Rickenbacker 4001S assied une autre puissance, audible dès le milieu des sixties. Et puis il y a le piano, lieu d’écriture et vecteur de ballades, d’« Yesterday » à « Let It Be » en passant par des pièces plus aventureuses. Chaque instrument entraîne une autre posture, un autre style de jeu, une manière distincte de tenir la mesure. Un biopic attentif aux gestes laissera ces objets raconter une part du personnage.
Une coopération créative qui change la donne
Le fait que McCartney et Starr soient impliqués, aux côtés des ayants droit de Lennon et Harrison, impose un double standard : la factualité des événements et la finesse des portraits. La coopération n’est pas synonyme d’hagiographie. Elle ouvre la voie à des rectifications utiles, à des scènes qui prennent le temps d’expliquer pourquoi telle décision a été prise, pourquoi telle rupture fut inévitable, pourquoi la fatigue des tournées a basculé en choix artistique de se replier au studio. La présence d’auteurs chevronnés ajoute une garantie de structure dans un récit qui pourrait sinon s’éparpiller.
Le rôle de CinemaCon : vendre l’ambition, rassurer sur la méthode
La présentation du projet à CinemaCon a servi de signal à l’industrie. L’expression d’« événement de cinéma » vise autant le public que les exploitants : il s’agit de rappeler que la salle demeure le lieu privilégié pour des récits à ampleur. Mais derrière les slogans, l’équipe a livré des indications concrètes : ordre de sortie en avril 2028, tournage long, travail parallèle sur la musique et le montage pour garantir que les quatre films « se parlent » sans redondance. La communication a aussi mis l’accent sur la complémentarité du casting, chacun étant présenté comme la pièce d’un puzzle plutôt que comme le héros d’une aventure isolée.
Les attentes des fans : précision, émotion, musique
Le public Beatles est exigeant. Il attend des détails justes autant qu’un geste de cinéma. La précision des dates, des lieux, des costumes compte, mais elle ne suffit pas. Il faut que la musique vibre à l’écran, que l’on sente, sans lourdeur, ce que c’est que d’écrire à quatre mains, de chercher un pont harmonique qui « ouvre » la chanson, de découvrir, un soir, que tel tempo légèrement ralenti rend un titre irrésistible. Les films, pour convaincre, devront retrouver cette âpreté des journées de studio, la fatigue des doigts, l’excitation d’une prise qui, tout à coup, se met à tenir debout comme par évidence.
Le défi de la chronologie : choisir, couper, relier
Toute la difficulté d’une fresque Beatles est là : comment choisir dans une décennie où chaque mois compte ? Faut-il s’attarder sur la naissance d’Apple et le basculement entrepreneurial, ou privilégier un surplomb musical plus serré ? Quelle place donner aux histoires intimes, aux couples, aux amitiés, sans tomber dans le feuilleton ? Les quatre films offrent une solution élégante : répartir les angles. Le volet McCartney peut, par exemple, accorder plus de poids aux questions d’écriture mélodique, à la direction studio, aux thèmes de la transmission et du leadership par la musique. Ce n’est pas réduire les autres, c’est densifier une couleur.
Ce que la rencontre Mescal–McCartney nous dit déjà
Le fait que Mescal et McCartney aient échangé avant le tournage annonce une méthode de travail. On peut imaginer des discussions autour de la tenue de scène, du rapport au public, de la manière de driver un groupe en douceur, du rôle discret mais décisif de la basse dans la propulsion d’un titre. Entendre McCartney aujourd’hui, c’est aussi capter une philosophie : celle d’un musicien qui n’a cessé de re-contextualiser ses propres chansons sur scène, d’adapter les arrangements aux salles, d’accepter que les tubes vivent plusieurs vies. Si Mescal saisit cette clé, il pourra jouer non seulement un jeune homme de Liverpool, mais l’idée même d’un passeur musical.
Les autres regards : Lennon, Harrison, Starr en miroir
Ce qui rend le dispositif Mendes stimulant, c’est la promesse de miroirs. Le Lennon de Harris Dickinson devra naviguer entre ironie et vulnérabilité, entre colère lucide et tendresse désarmante. Le Harrison de Joseph Quinn offrira un fil plus introspectif, où la recherche de son propre s’articule avec un désir de cohérence spirituelle et musicale. Le Starr de Barry Keoghan rappellera ce que tout batteur sait : la personnalité d’un groupe se joue d’abord au tempo et au toucher. Chacun de ces regards reviendra, à un moment, croiser celui de McCartney ; le jeu de Mescal devra être assez souple pour réagir à ces altérités.
Pourquoi ce projet compte pour l’histoire des Beatles
Les Beatles n’ont jamais cessé d’être racontés. Mais la plupart des récits adoptent une perspective macro ou se focalisent sur un membre au détriment des autres. Le dispositif Mendes propose autre chose : il re-synchronise des subjectivités. Pour l’historien, c’est un défi ; pour le fan, une promesse de nuances. Et pour le grand public, l’occasion de saisir que la légende tient moins à des mots qu’à des gestes : répéter, discuter, s’opposer, recommencer, trouver. Si les films tiennent cette ligne, ils ajouteront à la grande bibliothèque Beatles un chapitre qui n’est ni documentaire ni roman, mais un véritable travail d’interprétation.
En guise de conclusion : Mescal, la voix d’un rôle
Lorsque Paul Mescal confie qu’il chantera lui-même, il prend une responsabilité rare. Il ne s’agit pas de « faire oublier » McCartney – ce serait impossible et vain – mais de faire ressentir la dynamique d’un musicien en train de devenir lui-même. La rencontre entre l’acteur et l’artiste, avant le tournage, donne un avantage : ancrer le jeu dans des signaux ténus que seule la proximité révèle. À l’horizon avril 2028, les quatre films de Sam Mendes joueront gros. Ils auront pour eux une idée forte, des droits enfin ouverts, un casting prometteur et, si l’on en juge par cette première confession, des interprètes décidés à travailler au plus près de la musique. C’est à ce prix qu’un biopic quitte le territoire du pastiche pour rejoindre celui, plus rare, de la présence retrouvée.
Mots-clés
Paul Mescal, Paul McCartney, Sam Mendes, The Beatles – A Four-Film Cinematic Event, Apple Corps, Beatles, CinemaCon, Ringo Starr, Harris Dickinson, Joseph Quinn, Barry Keoghan, Höfner 500/1, Abbey Road, George Martin, Get Back, Eight Days a Week, sortie avril 2028, biopic, musique, incarnation.