Je suis abonnée cette année à la revue Dada, une revue que j’apprécie beaucoup. Je pense d’ailleurs renouveler mon abonnement pour l’année prochaine. J’ai reçu ce nouveau numéro il y a quelques jours. Il traite de la copie qui, loin d’être toujours pénalisable, est surtout depuis toujours une méthode d’apprentissage, quand ce n’est pas un hommage ou un biais artistique… La Joconde, en couverture, est sans doute l’œuvre la plus copiée. Elle l’a été dès l’origine, dans l’atelier de Léonard de Vinci, et jusqu’à aujourd’hui, de diverses manières. La copie permettait de se former et aussi d’essayer d’affiner son style. C’était également à une époque le seul moyen de diffuser une œuvre d’art, de la donner à voir. De nos jours, on peut parler d’inspiration et d’inconscient collectif tant les œuvres d’art les plus célèbres font partie de notre imaginaire. Il est donc normal d’en retrouver des déclinaisons un peu partout, au cinéma ou dans la mode… J’ai encore une fois beaucoup aimé ce numéro. On pense à tort que la copie est seulement une affaire de faussaires, ce numéro montre très bien à quel point il est plus juste d’être nuancé sur le sujet. Une exposition intitulée « Copistes » se tient à Metz du 14 juin 2025 au 2 février 2026. Plusieurs artistes ont reçu des deux commissaires associés une invitation ainsi formulée : « À partir de l’œuvre de votre choix conservée parmi les collections du musée du Louvre, imaginez sa copie. ». Voilà qui semble bien intéressant !
Revue Dada – 12 septembre 2025
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…