J’ai aimé bien des choses dans ce festival extatique. J’ai plus filmé les troyennes que KOHLAAS car je l’avais déjà vu et plusieurs fois mais là
dans cette nature c’était différent avec ce public dont plein de jeunes c’était différent, vraiment. Bravo encore aux troyennes… qui ont plusieurs cordes à leurs arcs, et de belles cordes : la peinture, la danse, le cri des mouettes et le jeu si intérieur nuit….
Il y a tellement d’indifférence à vaincre que j’ai retenu tant et tant de larmes pour essayer de les comprendre tous ces beaux indifférents.
Les Troyennes d’après Sénèque : pleure baby pleure ! La scénographie qui s’efface plus qu’éphémère car les guerres recommencent et se rapprochent mais on les tient à distance et là on est saisies. Car les guerres et leurs viols ne sont ce pas les pires des féminicides qui s’auto-détruisent dans les mémoires et se perpétuent depuis la Grèce antique. C’est aussi là que je me suis dit et si cela recommence à Troyes en Champagne….