Réchauffement climatique ? OUI
tout le monde le voit et le ressent (en tous cas dans nos régions en Europe)
OUIinduit
que par l’homme?
certainement
pas !
Interview du Professeur Eric Verecchia
Géologue spécialiste des cycles (en particulier du carbone). Professeur à l’université de Neuchâtel, puis à Lausanne avant de prendre sa urgence climatique urgence ?retraite académique il y a peu.
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Le regard critique du professeur Éric Verrecchia
Le réchauffement climatique est souvent présenté comme l’urgence majeure de notre époque. Pourtant, certaines voix scientifiques s’élèvent pour remettre en cause la solidité de ce consensus. C’est le cas du professeur Éric Verrecchia, géologue, biogéochimiste et professeur émérite à l’Université de Lausanne. Dans plusieurs interventions, il invite à nuancer le discours dominant et à replacer le climat dans une perspective géologique plus large.
Conflits d’intérêts et modèle dominant
Selon Verrecchia, la recherche climatique est parfois influencée par des conflits d’intérêts. Les modèles statistiques du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) reposent sur des scénarios qui tendent à privilégier l’impact du CO₂ anthropique, parfois au détriment des facteurs naturels. Pour lui, la science devrait être “dépolitisée” afin de retrouver une vision plus indépendante.
Question pas si simple… Cela ne veut pas dire que ceux qui se la pose pense comme Trump (Surtout pas) Des cycles naturels oubliés
D’un point de vue géologique, la Terre a toujours connu des périodes de réchauffement et de refroidissement : optimum climatique médiéval, Petit Âge glaciaire, périodes interglaciaires… Verrecchia souligne que les modèles actuels ont tendance à négliger ces dynamiques naturelles de la géobiosphère.
Incendies, banquise et glaciers : attention aux raccourcis
Qu’il s’agisse des incendies de forêt, de la fonte des glaciers alpins ou du recul de la banquise arctique, le professeur appelle à la prudence. Pour lui, ces phénomènes existent mais sont parfois instrumentalisés médiatiquement, en oubliant que des épisodes similaires se sont déjà produits par le passé.
Le principe de précaution en débat
Verrecchia critique également l’usage systématique du principe de précaution. Selon lui, l’humanité doit prendre soin de son environnement mais ne pas céder à la peur permanente, ni réduire la question climatique à une urgence catastrophiste.
Un colloque critique en Suisse
Le 1er décembre 2024, un colloque a été organisé par Planète Positive et le Mouvement Fédératif Romand s’est tenu en Suisse. Éric Verrecchia y est intervenu aux côtés d’autres chercheurs pour débattre des limites du consensus climatique actuel et explorer des visions alternatives.
Pour résumé
Le professeur Éric Verrecchia ne nie pas le réchauffement climatique, mais il invite à le relativiser dans une perspective géologique et à s’interroger sur l’instrumentalisation politique du discours scientifique. Selon lui, comprendre le climat, c’est aussi accepter sa complexité et ses multiples causes, sans réduire la discussion à une seule urgence médiatique.