Je vous raconte aujourd’hui mon mois de septembre, via d’abord vos deux photos préférées sur mon compte Instagram @antigoneheron. Vous avez particulièrement aimé ce mois-ci mon post blabla et ma lecture de L’oreille absolue de Agnès Desarthe, un titre de cette rentrée littéraire.
le 14/09 – Je me suis posé pas mal de questions ces derniers temps. Depuis deux ans, mon corps m’envoie des signaux, une capsulite l’année dernière puis des examens médicaux stressants cette année. Rien de grave, mais à chaque fois ces alertes ont brisé un certain élan (des formations envisagées par exemple dans la laine ou les livres). Déjà que je souffre d’une myopathie, certes bénigne mais assez invalidante. Cette semaine, j’ai décidé de me désengager d’un projet qui partait mal, sur un malentendu. C’est le genre de projet qui flatte mais qui ne m’apporterait pas forcément, je le sais d’avance, et me causerait de plus pas mal de fatigue. J’ai encore du mal à dire non sans culpabiliser. Je crois qu’il est temps d’accepter d’être là où je suis, c’est à dire ici et sur mon blog. C’est déjà pas mal, et cela fera vingt ans en 2026 😉 (là je parle du blog). Merci pour votre présence quotidienne 😘.
le 27/09 – « Rien ni personne ne mourait. Ni Antonio ni monsieur Galop ni Véronique, pas plus que le chat de Mariette. Le jour lui-même ne ternissait pas ; il régnait, blanc et mat, de neuf heures à seize heures, avant de répandre sur la nuit un zeste de lumière argentée. »
Ma dernière lecture d’Agnès Desarthe, « le château des rentiers », m’avait donné envie de lire dès sa sortie son dernier roman. J’ai de plus retrouvé ce titre dans la première sélection de juillet pour le Prix Fnac 2025, prix auquel j’ai participé en tant que jurée. La citation que je mets en exergue donne le ton du livre. Cette citation est répétée à maintes reprises au cours d’un récit, qui pourrait être un recueil de nouvelles, et qui s’apparente plutôt à un roman choral. Personne ne mourra, sous la plume d’Agnès Desarthe, dans ce livre, c’est un fait. […]
En septembre, il y a eu aussi…
* j’ai expérimenté un nouveau type de talon avec cette chaussette Bergerie de @tricotalicehammer (tiré du livre French tricot chez Eyrolles) . J’ai pris la plus grande taille et la tige est un peu longue mais tout s’est bien passé et j’ai donné la paire terminée à ma fille. La laine vient de @lamercerie_larochelle ;
* un rouge gorge se cognait sans cesse à nos fenêtres côté jardin. Après des recherches ce pourrait être un mâle se réfléchissant dans les carreaux et croyant que ce reflet est un autre mâle. Il serait possible aussi que la taille sauvage de notre haie de chêne par la municipalité la semaine précédente y soit pour quelque chose. Descendre toute la journée les volets roulants n’étant pas une solution, je suis allée sur le site de la @lpo_officiel pour commander des stickers anti collisions. Ils sont arrivés très vite. C’est une déco un peu spéciale. J’espère que ce sera efficace surtout (spoiler alert : non) ;
* on a appris le 22 septembre que le lauréat du Prix du roman des adhérents Fnac 2025 était John Boyne pour « Les éléments » aux éditions JC Lattès, un titre encore à découvrir pour moi. J’aime être jurée pour ce prix et lire en secret les six titres reçus en mai et juin. Si vous voulez en être l’an prochain, il suffit d’être adhérent et de surveiller le site Fnac en avril 😉 ;
* j’ai commencé un nouveau projet étole en tissage avec du fil Nord de @dropsdesign. 😊
Le livre de Petra Marciniak chez @eyrolles_loisirscreatifs a été d’une grande aide pour la mise en place.
Diaporama des lectures chroniquées en septembre (un clic ici pour les retrouver)