Nos chemins sont-ils définis par des « dispositions naturelles et l'ADN » et si le contrôle du destin est un « mythe », où se situe le conflit entre déterminisme et libre arbitre ? Si l'on part de l'argument déterministe (notre ADN servant de guide), cela suggère que notre satisfaction fondamentale face à une vie tumultueuse est ancrée dans nos dispositions naturelles.
Les recherches en génétique comportementale suggèrent que des traits comme la recherche de nouveauté, la prise de risque et l'introversion/extraversion ont une forte composante héréditaire (ils sont dans notre ADN). De ce fait, notre préférence pour la « vie tumultueuse » pourrait être aussi innée que la couleur de nos yeux. Si l'esprit agité est notre nature, la « vie tumultueuse » est, paradoxalement, notre voie la plus naturelle, ainsi que la plus facile, pour atteindre le contentement.
Hier, j'ai commencé par dire que mon caractère et ma personnalité m'ont poussé à choisir la « vie tumultueuse ». Même si ma personnalité est déterminée à 90 %, choisir une voie plutôt qu'une autre reste un acte conscient d'autodéfinition. La croyance en une « vie pleine » devient un mode de vie que nous soutenons activement. De nombreux philosophes et psychologues modernes adoptent un point de vue appelé « compatibilisme », qui suggère que libre arbitre et déterminisme peuvent coexister.
Mon tempérament me prédisposait à une vie tumultueuse, mais mon choix conscient de l'accepter et mes efforts constants pour en subir les conséquences sont clairement la manifestation de mon libre arbitre. De toute évidence, ma propre satisfaction est la mesure ultime de la justesse de mon choix. Le véritable argument en faveur d'une vie épanouie réside dans le fait que la vie la plus épanouissante est celle qui correspond le mieux à son moi authentique.
Le bon chemin n'est pas une voie unique, mais celui défini par le mélange de mon ADN, de ma personnalité et de mon engagement conscient. Pour moi, la sagesse d'avoir choisi une vie tumultueuse n'est pas un mythe, mais une réalité, car c'est ce que j’ai décidé de manière consciente.
Êtes-vous d'accord ?