Retour de pêche

Par Darkstein

Quand on peut aider à vider les stocks des médiathèques qui bradent les disques destinés au pilon… Quelques joyeusetés qui s’ajoutent à ma collection !

Scarlett Johansson – Anywhere I Lay My Head

Si la curiosité prime, et puis parce qu’il s’agit de Scarlett, quand même, un album à découvrir. Qui laissera perplexe cependant tant les ritournelles rocailleuses du sieur Tom Waits sont noyées dans un sirop bien trop doux et, pour moi, dénaturées par ce côté éthéré, avec un chant susurré et relativement monotone, à la Charlotte Gainsbourg.

Beck – Güero

Si l’album Sea Change montrait un Beck Hansen apaisé, avec des mélodies douces et pas bricolées, Güero reprend le côté fiesta musicale ; un album contraste, vivant, avec des titres qui restent, tels « Black Tambourine ». On retrouve le côté primesautier des premières amours, même si la voix de Beck semble plus distante.

Danko Jones – Below The Belt

Si pour moi Sleep is the Enemy reste la référence, cet album fait je pense partie de mon top 5 (d’ailleurs c’est le cinquième album de ces chantres du hard rock décomplexé made in Toronto) ; avec des titres comme « (I Can’t Handle) Moderation », « Apology Accepted », « I Wanna Break Up With You » ou « Rock n Roll Proletariat », un album qui fait bien par où il passe, qui décoiffe et donne la banane !

Anathema – A Natural Disaster

A dire vrai, je ne connais Anathema que sur leur période rock progressif, je ne peux donc juger de la qualité de leur death-doom des débuts (comme quoi, tout change). Si j’ai adoré A Fine Day To Exit et beaucoup aimé Weather Systems (quoi que ce dernier soit un poil plus répétitif de par son homogénéité), ce « désastre naturel » peut sembler déroutant : moins éthéré, au son plus âpre, oscillant entre passages grandiloquents et moments de pure rage, A Natural Disaster sent l’album de transition.

Hole – Nobody’s Daughter

Sorti plus de 10 ans après l’album à succès Celebrity Skin (album co-écrit par la citrouille Billy Corgan), cette fille de personne reprend un son plus gras et plus lourd que sur le précédent album, quand bien même le nom de Bill Corgan apparaît en co-auteur de quelques titres sur cet album (« Samantha », « Pacific Coast Highway », « Loser Dust », « How Dirty Girls Get Clean »). Un bon album en terme de chant du cygne.