Journapalm 2257

Par Gui10sto
Venant d’un monde de sable et de vent, tu n’appréhendes pas les angles des rues, les feux rouges, la fureur du monde qui perce, qui tracte et qui enfonce. Le chaos industriel laisse des sillons dans le coeur et dans la peau.
Parfois tu lèves les yeux vers le ciel et tu maugrées. Quelques instants après, le ciel devient menaçant. Tu dis n’être au courant de rien, juste un type de passage, attiré par le cri du corbeau qui vole de branche en branche.