Ayant adoré la trilogie « A la croisée des mondes » et « Le comte Karlstein » de Philip Pullman, je jette toujours un petit coup d’oeil chez Emmaüs lors de mes passages, en quête d’un nouveau titre. C’est ainsi que je suis tombée sur celui-ci. Je dois avouer que je n’avais pas vraiment fait attention, et cette fois, l’âge de lecture est bien plus bas. En clair, le ton de ce roman de Philip Pullman est trop jeune pour moi. J’ai failli l’abandonner. Mais, la curiosité étant la plus forte j’ai en fait persévéré et j’ai fini par apprécier ce conte un peu désuet aux allures de Don Quichotte. De plus, je trouvais que cette lecture avait toute sa place en période d’Halloween.
Le résumé
Dans les premières pages, le lecteur rencontre un épouvantail qui a le don de la parole et du mouvement suite à un violent orage, ce qui est assez extraordinaire pour attirer un jeune garçon, Jack, qui lui propose ses services en tant que valet. Heureusement, Jack est aussi affamé qu’intelligent. Il sort donc le duo de nombreuses embûches. L’épouvantail se retrouve en effet dans des situations et des batailles rocambolesques, dont le point d’orgue est cette lutte contre la famille Buffaloni qui brigue aussi le territoire de la Vallée des sources. L’épouvantail ne cesse de dire qu’il en est le véritable propriétaire, mais comment est-ce possible ?
Mon avis
J’ai vraiment préféré les autres récits lus de Philip Pullman. Mais celui-ci a le mérite de présenter une version nouvelle de ce style de roman d’apprentissage, qui oscille entre le « Candide » de Voltaire et « Don quichotte » dont je parlais plus haut. C’est réussi, c’est amusant, c’est haut en couleur et complètement loufoque, absurde. Je me suis complètement laissée porter par cette histoire dotée d’une richesse différente mais que l’auteur a su brillamment construire.
Editions Folio junior – 26 mai 2005
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…