Le blocage politique se prolonge à Bruxelles, où les partis peinent toujours à s’entendre sur une nouvelle majorité fédérale. Entre tensions communautaires, désaccords sur les réformes institutionnelles et bataille autour du budget, les négociations tournent en rond et les scénarios de coalition se succèdent sans déboucher sur un accord solide. Résultat le pays avance au ralenti, avec un gouvernement en affaires courantes incapable de lancer de grandes réformes.
Dans la capitale, l’inquiétude grandit chez les citoyens comme chez les partenaires européens, qui observent une Belgique habituée aux crises mais désormais fragilisée par la montée des extrêmes et la méfiance entre partis flamands et francophones. Si le blocage devait durer encore plusieurs mois, l’hypothèse de nouvelles élections reviendrait en force, avec le risque de reproduire exactement la même impasse.