Auteur : Laurie Gilmore
Editeur : &h
Nombre de pages : 368
Histoire : Deux cœurs perdus, une touche de magie, et Noël pour les réunir. Kira North déteste Noël. Un comble, puisqu’elle vient tout juste d’acheter une ferme de sapins de Noël dans une petite ville si adorable qu’elle pourrait figurer sur une carte postale. Bennett Ellis, quant à lui, est venu à Dream Harbor pour fuir le tumulte de sa vie et son irrésistible besoin de tout réparer. Mais le destin, capricieux comme toujours, l’enferme sous un épais manteau de neige… à la ferme de Kira. Malgré son attitude de Grinch, Ben découvre peu à peu que la magie des guirlandes scintillantes, l’odeur des sapins fraîchement coupés et la promesse d’un chocolat chaud peuvent faire fondre bien des cœurs. Et peut-être, juste peut-être, ces deux âmes égarées trouveront-elles dans ce Noël inattendu une raison de croire à nouveau en la magie des fêtes… et en l’amour.
Mon Avis : ★★★★☆. Avec La Ferme des sapins de Noël, Laurie Gilmore signe une romance d’hiver douce, chaleureuse, et parfaitement inscrite dans l’esprit de Noël. Ce nouveau volet nous replonge dans la petite ville de Dream Harbor, lieu désormais familier pour les lecteurs de la série. Et c’est probablement là que réside l’un des plus grands plaisirs du roman : retrouver cette communauté attachante, ces visages connus, ces liens humains tissés au fil des tomes. Lire ce livre, c’est un peu comme rentrer à la maison.
Une ambiance hivernale irrésistible
Le cadre fait mouche : une ferme de sapins perdue dans la neige, un village pittoresque, une atmosphère de fêtes douce et enveloppante. Laurie Gilmore maîtrise parfaitement l’art de créer des décors chaleureux, où l’on a immédiatement envie de se lover avec un chocolat chaud. L’ambiance est l’une des grandes forces du roman ; elle donne au récit une dimension cocooning très agréable, idéale pour une lecture de saison.
Une romance « slow burn » tendre et efficace
Le duo formé par Kira North — héroïne bourrue qui déteste Noël — et Bennett Ellis — incarnation même de la patience et de la bienveillance — fonctionne bien. Leur relation est construite sur un registre « slow burn » crédible, avec ce qu’il faut de maladresses, de piques et de rapprochements progressifs pour créer une tension romantique douce et engageante. Ce n’est pas une romance explosive, mais une histoire lente, sincère, qui prend le temps de faire fondre les défenses de ses personnages.
Des limites assumées : prévisibilité et codes du genre
Comme souvent dans les romances de Noël, certains éléments suivent un schéma connu : décor hivernal, personnages opposés qui s’attirent, obstacles émotionnels et dénouement lumineux. Le roman ne cherche pas à surprendre et assume pleinement ses codes. Quelques lecteurs pourraient trouver l’intrigue prévisible ou regretter un manque de complexité — notamment dans le développement des personnages. Kira, parfois incohérente, peut irriter, tandis que Bennett aurait mérité un peu plus de nuances. Mais dans un roman « feel good » de Noël, ces petites faiblesses n’altèrent pas réellement le plaisir de lecture.
Un roman qui fait du bien
Au-delà de la romance, c’est l’esprit communautaire de Dream Harbor qui marque. Retrouver ses habitants, leurs interactions, leurs petites habitudes donne une dimension chaleureuse et rassurante à l’histoire. On sent que Laurie Gilmore aime profondément cet univers — et c’est communicatif. La Ferme des sapins de Noël est un roman qui ne cherche ni la complexité ni la surprise. Son objectif est clair : offrir un moment de douceur, de chaleur et d’évasion. Et sur ce point, il remplit parfaitement sa mission. Un livre à glisser dans toutes les mains qui ont envie d’une histoire réconfortante, lumineuse et délicieusement festive.
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