Se plaindre est tout à fait normal et reste profondément humain. Nous nous plaignons de la météo, de toutes sortes de douleurs, des embouteillages, du coût de la vie et de nos politiciens. La question qui se pose alors est : d'accord, mais qu’allons faire pour changer tout ça ?
Certains sujets sont plus faciles à influencer que d'autres si nous décidons d'agir contre ce qui nous dérange, mais dans la grande majorité des cas, nos efforts, même s'ils nous paraissent importants, ont souvent un effet minime par rapport à l'ampleur du problème.
C'est précisément à ce moment-là que nous nous décourageons et décidons d'abandonner, acceptant ce qui nous afflige comme une fatalité. C'est aussi à ce moment-là que nous devons changer de perspective et comprendre qu'aucune action n'est trop petite, tant que nous faisons partie d'un système déterminé à changer ce qui n’est pas tolérable !
À cette fin, j'aime à penser que, tout comme les grains de sable jetés dans les rouages d'une machine destructrice finissent par la ralentir ou l’arrêter, nos actions, même modestes, vont avoir un impact. C'est là qu’il faut que nous soyons prêts à remplacer ce qui ne nous convient pas. Se plaindre peut susciter une prise de conscience, la résistance peut ralentir ou stopper les dégâts, mais le changement est ce qui nous donne l'espoir.
Chaque petit acte de gentillesse, chaque effort pour créer du lien, chaque tentative d'améliorer notre communauté contribue à bâtir un meilleur système. Nous ne changerons peut-être pas le monde du jour au lendemain, mais nous pouvons changer le ton d'une conversation, renforcer une amitié ou la résilience d'une famille. Ce sont autant de victoires qui ont des effets propagateurs.
En tout cas, nous ne devrions jamais plus nous plaindre de ce que nous n’avons pas le désir de changer !