On s’attendait naïvement à une relecture intégrale et dans l’ordre de leur album "Post-Partum", souvent considéré comme leur grande oeuvre. On avait révisé, enfin surtout moi qui connait mieux le précédent, "Fous à lier", celui qui m’a fait aimer ce groupe, au-delà de ses tubes trop entendus. ("L’Autre Finistère" ou "Un homme extraordinaire"). C’est d’ailleurs un des rares disques que j’écoutais à quinze ans et que j’écoute encore maintenant. J’étais dans ma période Queen, Dire Straits ou Genesis. "Post Partum" était déjà sorti trop tard, en 1995, alors que je m’étais mis à écouter Bernard Lenoir. J’avais trop de retard à rattraper, même si je pouvais retrouver plus tard Les Innocents sur les compilations du magazine des Inrocks, me confortant dans le fait qu’il y avait aussi une logique dans mon parcours musical. Le groupe maintenant duo depuis la reformation surprise il y a une dizaine d’années, a depuis plusieurs mois poser ses valises au studio de l’Ermitage, dans le quartier Belleville-Ménilmontant dont est originaire Jean-Christophe Urbain. Au départ, l’excuse annoncée était de fêter les 30 ans de "Post Partum" et on a tout de suite compris que l’essentiel était surtout d’avoir son petit chez soi et de partager avec les fans, peu importe le disque. C’est toute la discographie des Innocents qui est parcourue avec, forcément, l’accent mis sur "Fous à lier" - excellente version rockabilly de "Confessions d’un vieux serpent" - et "Post-Partum" - les magnifiques "Lune de Lait" et "Dentelle" peu joués live -, les deux apogées artistiques et commerciaux. Pourtant, on se rend compte que chacun de leurs seulement six albums en presque 40 ans de carrière contiennent leur lot de pépites.
On s’attendait naïvement à une relecture intégrale et dans l’ordre de leur album "Post-Partum", souvent considéré comme leur grande oeuvre. On avait révisé, enfin surtout moi qui connait mieux le précédent, "Fous à lier", celui qui m’a fait aimer ce groupe, au-delà de ses tubes trop entendus. ("L’Autre Finistère" ou "Un homme extraordinaire"). C’est d’ailleurs un des rares disques que j’écoutais à quinze ans et que j’écoute encore maintenant. J’étais dans ma période Queen, Dire Straits ou Genesis. "Post Partum" était déjà sorti trop tard, en 1995, alors que je m’étais mis à écouter Bernard Lenoir. J’avais trop de retard à rattraper, même si je pouvais retrouver plus tard Les Innocents sur les compilations du magazine des Inrocks, me confortant dans le fait qu’il y avait aussi une logique dans mon parcours musical. Le groupe maintenant duo depuis la reformation surprise il y a une dizaine d’années, a depuis plusieurs mois poser ses valises au studio de l’Ermitage, dans le quartier Belleville-Ménilmontant dont est originaire Jean-Christophe Urbain. Au départ, l’excuse annoncée était de fêter les 30 ans de "Post Partum" et on a tout de suite compris que l’essentiel était surtout d’avoir son petit chez soi et de partager avec les fans, peu importe le disque. C’est toute la discographie des Innocents qui est parcourue avec, forcément, l’accent mis sur "Fous à lier" - excellente version rockabilly de "Confessions d’un vieux serpent" - et "Post-Partum" - les magnifiques "Lune de Lait" et "Dentelle" peu joués live -, les deux apogées artistiques et commerciaux. Pourtant, on se rend compte que chacun de leurs seulement six albums en presque 40 ans de carrière contiennent leur lot de pépites.