Des profits à court terme qui risquent de coûter cher par la suite

Publié le 10 septembre 2008 par Aurélia Denoual

Depuis une quinzaine d’années, l’Indonésie, la Malaisie, suivies depuis par le Vietnam et le Cambodge détruisent leurs forets primaires, et assèchent et brûlent des zones marécageuses en rejetant de gigantesques quantités de méthane et de CO2, en participant ainsi au réchauffement climatique que d’autres cherchent à combattre pour assurer la survie de l’humanité.


Les surfaces ainsi dégagées laissent la place à de gigantesques plantations de palmiers à huile dont la culture est encouragée par les fabricants occidentaux de champoings de savon, de chips et d’autres produits du même genre, tout en permettant de produire aussi des agrocarburants.


C’est une politique à courte vue qui, tout en permettant aux pays qui la pratiquent de se procurer, par ces cultures lucratives des moyens financiers importants, pas nécessairement employés à bon escient, détruit irrémédiablement leur écosystème, sans parler de la pollution.