Ne doit-on pas s'étonner qu'au cours des dix dernières années, les Sénateurs aient perdu successivement la Présidence des Maires de France, la Présidence du Comité des Finances Locales, la Présidence du Comité d'évaluation des charges. Toutes ces fonctions sont désormais exercées, avec talent d'ailleurs, par des députés. Mais comment, encore longtemps, pouvoir prétendre représenter les collectivités locales, si nous ne sommes plus en mesure d'imposer notre leadership en la matière. S'agissant de la recomposition du paysage territorial, le Parlement va-t-il une fois encore laisser le Gouvernement agir seul ? Le Sénat ne peut-il pas avoir ses idées propres ? En collaboration avec l'Assemblée Nationale ? Et les proposer ensuite à l'Exécutif ? Pour la réforme de notre constitution financière (la LOLF) qui concernait pourtant uniquement l'Etat, c'est le Parlement, sur les rapports de Didier Migaud à l'Assemblée et de votre serviteur au Sénat que le texte a pu aboutir à la quasi unanimité, en pleine cohabitation. Aurions-nous abandonné cette ambition d'être à l'avant des réformes et non plus à l'arrière, ou à la remorque ? Vos réponses seront capitales pour moi, car elles motiveront une partie de mon engagement !
Sur ce vaste sujet, vous avez la parole : saisissez là ! Invitez tous vos amis à nous rejoindre pour enrichir le débat et me donner les clés avec lesquelles j'ouvrirai la porte du nouveau Sénat ! Je compte sur vous !
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