Points de vue sur la restauration à Tokyo

Publié le 11 septembre 2008 par Corentin33

Le blog culinaire belge Cuisineo.be publie ici un billet intitulé “Tokyo, capitale culinaire du monde ?”, dans lequel l’auteur revient sur le guide Michelin de Tokyo et les polémiques ayant fait suite à sa parution.

Je suis d’accord pour dire que Tokyo mérite la première place en termes de nombre de restaurants primés par le Guide Rouge, ne serait-ce que parce que c’est la ville la plus peuplée au monde : cela parait donc logique. Il est clair que la clientèle susceptible de fréquenter ce genre de restaurants y est présente en nombre : il y a beaucoup d’argent à Tokyo.

D’accord aussi avec ceci : “les restaurants de la ville étaient excellents, qu’ils utilisaient les meilleurs produits, des talents culinaires et une tradition transmise de génération en génération que perfectionnent encore les chefs d’aujourd’hui”, et ce, dans tous les types de restaurants, et pas que les grands.

J’ajouterais que le service, irréprochable dans la moindre gargotte comme chez Robuchon, participe bien entendu à l’impression générale de grande qualité de la restauration à Tokyo. Il faut aussi savoir que les Japonais qui vont en Europe pour apprendre la cuisine reviennent au Japon avec un bagage exceptionnel, qui, associé à la grande rigueur dont ils font preuve en général, leur permet d’ouvrir des restaurants d’une rare qualité, l’élève dépassant souvent le maitre !

A la question “pourquoi n’y a-t-il aucun chinois, aucun italien [trois étoiles]“, je répondrais : il y a des chinois et italiens deux étoiles, ce qui est excellent et déjà de très haut niveau, les 3 étoiles étant réservées à “the very best” dixit le guide.

J’ajouterais aussi que la grande qualité de Tokyo, c’est d’abriter des milliers d’endroits dans lesquels il est possible de manger très correctement pour moins de 8 euros : ce n’est pas David qui me contredira !

Il est finalement clair que la diversité des restaurants tokyoïtes mérite d’être soulignée : diversité de style, de prix, de standing et de nationalités, mais toujours unicité du service !