There must some way out of here (Il doit y avoir un moyen de sortir d'ici) !

Hé bien, ça fait du bien ou je ne m'y connais pas en bien, ça fait du bien de se regarder en train de se raser devant un miroir trop petit pour que vous puissiez y manger aussi un croissant et boire un café, hé hé... Je souris là parce que vous vous demandez ce que je raconte... Peu importe, vous savez, peu importe, tiens la porte s'ouvre, une chanson s'insinue, une femme nue belle et connaissant les chansons des Spice Girls par coeur, entre dans mon champ d'illusion... Je retiens un rire, la ville a disparu, ma voix est comme suspendue entre l'étoile et l'entrebaîllement d'une fenêtre toute proche.... La mélodie où s'enroulent les amours adolescentes me rappelle le linge suspendu dans le vent et le soleil, me rappelle les pensées qui ne s'ouvrent que lorsque vos yeux se ferment...
Ca fait du bien de lire un bon livre entre le silence des draps et l'écho discret d'une chanson qu'on écoutera encore bientôt, qu'on chantera peut-être... Je compte mes doigts comme si je comptais découvrir un passage secret vers mes propres mains et j'ignore somptueusement ce qui me sert habituellement de vêtements car... car voyez-vous... car danser requiert tout votre corps et vous avez l'heure ? Gardez-là ! Je n'ai de rendez-vous qu'aux heures imprécises où j'arrive...
There must be some way out of here : c'est drôle, ces paroles d'une chanson de Bob Dylan me font toujours monter un sourire à la tête