Une Parisienne à Bruxelles

Publié le 15 septembre 2008 par Sheily

Avouer que je fais le voyage jusqu’à Bruxelles dans le simple but de courir les magasins relèverait de la confession intime. Je m’en tiens donc à la version officielle : je dois impérativement voir l’exposition It’s not only Rock’n’Roll baby !

Un jour avant la clôture, je me présente au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles pour découvrir les réalisations d’artistes reconnus dans le domaine de la musique, et qui possèdent également des talents en arts décoratifs (certains ont souvent été plasticiens avant de devenir musiciens). Agréablement surprise par le travail de Miss Kittin, Pete Doherty, Patti Smith ou encore Nick Zinner, je n’accroche pas du tout avec les œuvres de Chicks on Speed (un collectif de femmes qui jouent les acrobates nues comme des vers) ou de Kembra Pfahler (corps et visage peint en bleu, elle s’offre à l’objectif les cuisses largement ouvertes). Je regrette en outre d’avoir manqué les créations de Yoko Ono, retirées la veille de mon arrivée.

Soucieuse de faire honneur aux spécialités locales, je goûte à tout ce qui fait la réputation de la gastronomie belge : moules-frites, blanche de Bruges, gaufres et chocolats. Entre Léonidas, Côte D’or, Galler… je décerne la fève de cacao d’or à Godiva.

Malgré les restrictions d’accès, la Cathédrale des Saints Michel et Gudule a reçue toute mon attention.

       

Sur la Grande Place, la minutie des façades évoque de la dentelle, mais l’ensemble me paraît trop chargé.

  

Peu de remarques dans la catégorie chiffons, car on croise les même enseignes dans toute l’Europe, voire même des magasins qui se croient à Paris.

Cela ne m’empêche pas de craquer pour un top et une jupe chez H&M, ainsi qu’une veste en cuir dans une boutique vintage.

Cependant, le nec plus ultra reste de se rendre chez COS (Collection of Style), le magasin du moment. Conçu par H&M, le concept du magasin se résume à proposer des vêtements haut de gamme à des prix raisonables. La collection, très classique, permet s’équiper en basics (comme la petite robe noire avec laquelle je suis repartie). Ajoutez à cela un personnel aux petits soins, des salons d’essayage avec une moquette épaisse et surtout, des cabines réellement spacieuses : on peut caser tous ses sacs de courses, des piles de vêtements à essayer et il reste encore de la place pour défiler.

Au passage en caisse, j’apprends une excellente nouvelle : l’ouverture d’un magasin à Paris, rue des Rosiers, en octobre ou novembre prochain. Quel soulagement de penser qu’en économisant le prix du billet de Thalys, je m’offrirai un accessoire supplémentaire…