Et si c’était lui…

Publié le 17 septembre 2008 par Jeunegarde

Suite à la déclaration de Ségolène Royal de ne plus faire de sa candidature au poste de Premier secrétaire un préalable, les manoeuvres pour le congrès de Reims semblent relancées à quelques jours du dépôt des motions, le 23 septembre prochain. En effet, elle pourrait refaire venir à elle ceux qui l’a soutenaient à la Présidentielle mais ne voulaient pas d’un présidentiable à la tête du parti et notamment les régionalistes de la ligne claire, isolant encore plus Pierre Moscovici. Quelle sera l’attitude de Martine Aubry qui pour l’instant n’a pas annoncé officiellement sa candidature et de Bertrand Delanoë ? Un boulevard s’ouvre-t-il devant lui notamment avec l’officialisation de son alliance avec François Hollande ? Nous y verrons plus clair dans les prochains jours. Mais si les présidentiables renonçaient au poste de Premier secrétaire, il faudra choisir une personne capable d’assumer cette responsabilité et de préparer le parti aux futures échéances électorales et notamment l’élection présidentielle. Si Julien Dray est déjà sur les starting- block, un autre pourrait figurer sur la ligne de départ : Vincent Peillon.

Cofondateur du courant NPS aux côtés de Benoît Hamon et d’Arnaud Montebourg, Vincent Peillon a rejoint Ségolène Royal lors de l’élection présidentielle et lui reste fidèle depuis. Ancien porte-parole du PS, député européen, il fait partie de ceux qui travaillent à la rénovation du PS au travers de l’Institut Edgar Quinet qui mobilise les universitaires et les intellectuels les plus qualifiés pour qu’ils confrontent leurs réflexions avec les pratiques des élus. Le mois dernier, il a publié : La Révolution française n’est pas terminée “premier acte d’une nouvelle génération intellectuelle et politique qui a décidé, sans craindre la polémique et la responsabilité, d’écrire enfin son histoire, de courir son risque, d’enfanter son propre temps, de construire son espérance.”

Avec une trentaine de Premiers secrétaires fédéraux proches de Ségolène Royal et de François Hollande, il a appelé à la constitution sans exclusive d’une majorité large, unie pour faire gagner le parti socialiste.

Signer l’appel pour faire gagner le parti socialiste


Tags: Congrés, Peillon, PS, Ségolène Royal

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