Et bien, disons-le, Mesrine, c’est de la balle (oui, elle était facile celle-là). Le premier volet est vraiment une magnifique production, avec un Vincent Casset superbement bien dans la peau du célèbre gangster. Le rythme est intense, aucun temps mort, ca ne s’arrête pas et clairement, quand le générique de fin arrive, on se dit « Déjà ? ». Une production hollywoodienne, le côté « m’as-tu vu » en moins. On a donc droit à de belles explosions, à des scènes assez gore, mais rien de gratuit. Et le parlé titi-parisien de Mesrine, qui rajoute une sympathique touche au controversé personnage.
Je suis un peu plus mitigé sur le second volet. Plus lent, on en apprend moins sur l’homme et du coup, des longueurs apparaissent. Assez surprenant, on presque l’impression de regarder un autre film, nous ne sommes pas dans une suite, ce qui n’est pas plus mal. Bon, faut tout de même respecter la chronologie hein, n’allez pas voir le 2 avant le 1. Même si la scène final, qui recompose « l’abattage » de Jacques Mesrine par la police et aussi la scène qui amorce la premier film !
Mesrine devrait être l’événement cinématographique. « Mesrine : l’instinct de la mort » sera sur les écrans le 22 octobre, « Mesrine : l’ennemi public n°1 » arrivera 4 semaines après, le 19 novembre, ce qui est plutôt chouette, car attendre 1 an pour une suite, bof. Mon conseil, ne regardez pas les deux films à la suite, attendez un peu…
Un énorme merci aux équipes d’AlloCiné pour l’organisation de cette projection, à Vincent Cassel d’être passé (rapidement) nous saluer (pour info gars, sache que t’as dormi dans mon lit en Guadeloupe, si, si…), à Thomas Langmann pour avoir accepté de répondre aux questions (plus ou moins intéressantes) que nous pouvions nous poser quant à ce film.
A présent, je vous faites vous faire une idée du film en regardant la bande annonce :