L'EQUILIBRE ENTRE LE *BIEN* et le *MAL* . . .

Publié le 22 septembre 2008 par Osmose

L’équilibre est comme une balance dont les deux plateaux (le positif et le négatif) sont de mêmes poids.


L’équilibre parfait n’existe pas sur cette terre : ce que nous faisons, disons, souhaitons… active un plateau de la balance au détriment de l’autre suivant notre propre perception du bien ou du mal.


Nous sommes des équilibristes qui ajustent sans cesse les plateaux de notre balance pour tenter de rester au milieu de notre propre réalité présente car rien n’est immobile sur terre, tout est en perpétuel mouvement cyclique.


Vivre en équilibre, c’est aimer le bien comme le mal, le matériel comme le spirituel, le positif comme le négatif, le masculin comme le féminin…


En restant calme, en voyant notre vie comme un bon film dont nous sommes l’acteur principal, nous pouvons arriver à vivre de manière plus équilibrée.


En méditant, en observant notre mode réactionnel, en nous relaxant, en appréciant l’instant présent… nous diminuons les oscillations des plateaux de notre balance et nous réajustons l’harmonie qui est en nous.


Le bonheur et l’équilibre sont en nous, pas à l’extérieur de nous.

L’unique n’existe pas en ce monde car tout est basé sur deux principes opposés complémentaires : le bien et le mal.


Le bien et le mal nous permettent notamment de cohabiter les uns avec les autres en édictant des lois et des concepts socio-culturels en fonction de la nation où chacun vit. 


Chaque peuple, chaque civilisation possède ses lois et ses propres règles afin de maintenir la cohésion entre ses membres sinon l’être instinctif de chacun sèmerait le désordre.


Nous évoluons suivant nos dualités existentielles (nos instincts et notre raisonnement) qui s’affrontent afin de nous maintenir en équilibre. 


Reconnaître nos pulsions et les accepter, c’est faire un pas vers la santé et l’équilibre.


Le bien et le mal sont des notions arbitraires culturelles : tuer son voisin en temps de guerre est honorable et en temps de paix est criminelle.  Dans certaines civilisations, avoir plusieurs épouses est normal tandis que dans d’autres, c’est illégal.


Nous sommes dualité : bon et mauvais, instinctif et mental, jour et nuit.


Découvrons le calme qui est en nous quelque soit le milieu dans lequel nous évoluons. 


La société actuelle est basée sur l’accomplissement des besoins du corps physique et du mental notamment en développant la technologie et la science afin de nous donner du bien-être et de nous faciliter la vie.


Cherchons en nous ce qui nous rend heureux afin de rétablir notre équilibre naturel.  Sachez que nous ne sommes pas le masque que nous portons en société. 


Après avoir joué notre scène de théâtre quotidienne (professionnelle, sociale…), nous enlevons notre costume, notre masque et nous sommes nous-même.


Dans certaines situations, imaginez que vous êtes l’acteur principal jouant sur une scène de théâtre votre propre rôle. 
Devenez ensuite un simple spectateur et observez-vous jouer. 


Ceci vous permettra petit à petit de gérer vos trop fortes émotions et de mieux adapter votre comportement en fonction des situations que vous avez à vivre. 

Accepter la vie comme un jeu de rôle, comme une pièce de théâtre grandeur nature vous permet d’apprécier l’instant présent, de trouver un bon équilibre de vie et de modifier notre rôle à votre guise.

Notre réalité est en perpétuel mouvement alternatif entre deux opposés (la dualité terrestre) tel un courant électrique qui a besoin des polarités négatives et positives pour fonctionner.


Nous vivons le bien et le mal, la vie et la mort, le jour et la nuit. 
Nous ne sommes à l’aise que dans le concret, le palpable, le solide, le sécurisé que nous déclarons mentalement bien. 


Mais, nos émotions nous traversent et aussi longtemps que nous les refusons elles nous poursuivent et nous perturbent.


Notre vie émotionnelle est à l’opposé de notre vie matérielle mais l’une ne va pas sans l’autre car pour être bien le cœur et l’esprit doivent s’accorder. 


Si nous vivons trop d’émotion, un rien prend des proportions inquiétantes et notre âme est surchargée. 


Sachez que nous avons besoin de la réalité matérielle pour activer en nous des sensations et des émotions.  De ce fait, le bien n’est pas l’opposé réel du mal mais bien l’autre aspect de la même réalité. 


Nous ne pouvons être affecté par les souffrances d’autrui qui si celles-ci éveillent en nous quelque chose selon nos propres critère.


En 1675, notre mathématicien et inventeur de la balance portant son nom, monsieur Roberval n’aurait pas perdu son équilibre mental > aux lignes susvisées
( sourire…)