Certes, Led Zeppelin revient, ça va faire du barouf en 2009. Il faut reconnaître qu'on s'y attendait et que depuis le fameux concert de Londres en décembre dernier, tous les démentis et les affirmations successifs n'étaient là que pour faire monter la pression, ça s'appelle du marketing.
Histoire de connaître le niveau de notre envie de les revoir, maintenant qu'ils sont rassurés, ils peuvent lâcher la cavalerie.
Le Zep revient, mais si le batteur emblématique du groupe s'appelait bien Bonham comme celui que nous verrons sur la prochaine tournée, le prénom était John.
Désormais le batteur se prénomme Jason, le fils, depuis la disparition de son père en 1980.
Jason Bonham, ici en concert avec Foreigner
La source qui a révélé vendredi que le groupe se reformait est le journal anglais The Sun qui n'est pas vraiment connu pour sa rigueur journalistique, mais pour une fois on peut le croire, puisque comme je le disais, le suspens était factice.
Par contre ce qui est intéressant, c'est la manière dont ça c'est organisé. Il semblerait que Robert Plant, le chanteur, n'était pas chaud pour reprendre le collier. Du coup, Jimmy Page, le guitariste, a imaginé faire passer un casting pour trouver un autre chanteur.
Ce qui a dû rendre un peu jaloux le tenancier qui s'est certainement dit quelque chose du genre : “Les salauds, ils ne repartiront pas sans moi !”
Cela dit, Led Zeppelin sans le batteur d'origine et sans le chanteur, ça aurait frisé l'escroquerie.
Robert Plant, au centre entre les deux guitaristes