Pushing daisies : 1.06 Bitches

Publié le 28 septembre 2008 par Tao

Pushing daisies, c’est toujours fun. Je pourrai regarder la série presque sans intrigue tellement l’ambiance et les personnages se suffisent à eux même. Bref c’est magique au point qu’il est un peu difficile d’écrire des articles sur cette série car tout est dans le ressenti, dans des petits détails faisant la différence.

Ainsi Ned est perturbé par son baiser avec Olive lors de son aventure d’Halloween. Tellement perturbé qu’il rêve carrément d’elle déguisée en Chuck dans une scène d’ouverture très réussie et très drôle partant dans le délire total quand Chuck enlève sa peau pour se transformer en Olive. Ça nous montre bien les démons intérieurs de notre héros, même si à la fin il reconnaît que Olive est simplement une amie, c’est Chuck qu’il aime. Malheureusement cet amour est seulement platonique et ne peut être physique étant donné qu’ils ne peuvent pas se toucher. Même Olive trouve cela assez triste. Bref , on met assez vite les pieds dans le plat, Ned et Chuck vont ils pouvoir se satisfaire d’un amour à distance qui est finalement plus un état d’esprit qu’autre chose. Et je trouve cela très intelligent d’aborder le sujet, on quitte un peu le conte de fée et le ton rose bonbon de la série pour une interrogation plus réelle même si on reste dans le cadre du fantastique. Pourriez vous aimer quelqu’un sans le toucher ? Voilà la véritable question. A un moment ou à un autre, l’un des deux finira par aller voir ailleurs c’est quasiment certain. Surtout que l’un sans l’autre ils ne craignent rien mais c’est lorsqu’ils sont ensemble qu’il y a un vrai danger de mort… enfin surtout pour la brunette. Mais bon, j’imagine qu’il y aura bien un moment où ils arriveront à se toucher du genre lors d’une éclipse ou d’un sort lancé par une vieille gitane. Ce serait cliché et un peu trop facile mais je pense que cela ne me déplairait pas.

L’enquête du jour nous mène dans le milieu canin où un homme a été assassiné par sa femme. Emerson est déjà tout content. Seul problème, le mort était polygame et a 4 femmes. Une brune, une asiatique, une black et une blondinette. Bref il y en a pour tous les goûts. Une pour chaque personnage de notre fine équipe. Je retiendrai surtout Ned face à la psy pour chien où l’on se demande vraiment pour qui il consulte en réalité et évidemment Emerson envoûté par la très jolie prof de dressage canin. Comme par hasard, celle ci est noire comme Chi McBride. Voudrait on ne pas choquer le téléspectateur de cette série acidulée ou quoi ? Enfin bref, c’est vraiment le seul défaut car j’ai beaucoup aimé cette intrigue. Chaque femme a son propre univers visuel avec une attitude et des couleurs bien particulières. J’ai trouvé cela vraiment très astucieux et amusant et encore une fois ça fait très univers à la Tim Burton. Le meurtre étant là aussi un peu tordu. Le gars a été empoisonné par son café mais il s’est aussi poignardé lui même en glissant à plusieurs reprises sur le café renversé. Comme quoi les apparences peuvent être trompeuses. Et malgré l’aspect délire, la série arrive à aborder des sujets un peu plus sérieux en parlant du sort des femmes de polygame comme les mormons. Certes, ce n’est pas un traitement à la ” Big love ” mais si la première femme a assassiné son mari c’est entre autre parce qu’elle en avait marre de devoir le partager avec d’autres ” femmes soeurs ” comme elle dit. L’autre intrigue sur le clonage du chien parfait (mélange de 4 chiens différents) était également bien dans le style de la série avec un méchant au look de JR Ewing. C’est l’occasion de parler un peu du clonage et là aussi j’ai trouvé cela finement joué car on ne s’appesantit pas là dessus et donc ça passe vraiment bien.

Bilan : La série est toujours aussi charmante et divertissante. Maintenant il manque un petit quelque chose pour que l’on soit vraiment accro. Peut être creuser d’avantage les personnages je ne sais pas. En fait je passe toujours un bon moment avec la série mais au final, j’ai l’impression qu’il ne s’y passe pas grand chose. Donc même si on s’amuse, il n’y a pas grand chose à retenir et donc pas spécialement beaucoup à analyser cette série qui se vit d’avantage qu’elle ne se raconte.


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