L'inquisiteur

Publié le 28 septembre 2008 par _julie

L’inquisiteur

(Par moi-même) A.Bégin

Version original

Écrite en été 2008 par un après midi ennuyeux ou j’ai eu un flash soudain, installé sur un coin de table.

Je resserrait mes doigts moites sur ceux de la grosse dame. Je sentait sont parfum me piquer les narines mais ne pouvait bouger, mon autre main étant écrasée par la poigne de fer du colonel Cooper à ma droite.

Mais qu’est ce que je fait ici bon sang! Me dit-je.

Tu est journaliste, c’est ton boulot! Me répliquai-je.

Un timide toussotement se fit entendre en face de moi, puis madame Cooper s’excusa nerveusement.

-Ne briser surtout pas la chaîne Mary! S’exclama la grosse dame.

La pièce était dans la plus absolue noirceur depuis bientôt plus d’une heure et rien ne c’était encore produit. Puis un coup sourd résonna, nous fessant tous sursauter autour de la petite table ronde.

-Ho mon dieu! Je vous l’avait dit! Chuchota Mary.

La grosse dame lança un silence glacial dans la pièce et Mary se tût, nous laissant dans l’attente nerveuse de la suite des évènements.

-Êtes-vous là? Demanda-t-elle d’un ton spectral.

Silence.

Un coup, cela signifiait oui.

J’entendis Mary retenir sont souffle et me surpris à faire de même.

-Es ce vous qui avez terrorisé Mary Meller et son époux c’est dernier mois?

Un coup de nouveau, oui.

-Êtes vous mort ici?

Deux coups, non.

- Y a t’il quelqu’un d’autre dans cette maison Mary, ou sommes-nous seuls? Lançai-je d’un ton que j’aurai voulut plus ferme.

La grosse dame s’apprêta à répondre à sa place lorsque deux coups se firent entendrent. Nous n’étions pas seuls…

Puis sous nous quatre visages ébahis et blanc comme un mouchoir, la porte de la demeure s’ouvrit dans un grand fracas sur la nuit fraîche et la silhouette bien découpé d’un homme sur le proche. Il tira sont chapeau de tweed d’un geste amusé et gracieux puis nous souri l’air curieux.

-J’ai frapper à la porte…

Soupir. Quand mes collègues journalistes allait savoir la frousse que j’avait eu.

Mary se leva la première pour serrer la main de l’invité.

-Vous devez être M. Shepard! Nous ne vous attendions plus…

-Vous été en retard! M’exclamai-je en lui fessant signe de la tête.

Le colonel tira une chaise pour le retardataire tandis que la grosse dame l’embrassai chaleureusement. Nous éteignîmes de nouveau les lampes et renformîmes la chaîne humaine autour de la table, je senti la main glaciale de M. Shepard dans la mienne. Surtout soulagé de ne plus être prisonnier de celle du colonel. La médium repris l’incantation, mais c’était peine perdue pour moi. Je ne me ferai pas avoir une deuxième fois. Je ne pu retenir un petit rire étouffé en pensant à nos expressions lorsque que notre hôte avait ouvert la porte.

-Qui a t’il? Me demanda t’il tout bas.

-Rassurez-moi, vous ne croyez pas vraiment a ce genre phénomènes?

Je l’entendit rire. Bien sur lui aussi trouvait cette petite séance irréel.

Plusieurs minutes plus tard un petit bruit brisa le silence, quelqu’un avait du se cogner à la table. Je senti soudain un objet frôler ma jambe. J’entendis la grosse dame sursauter aussi.

-Que se passe t’il bon sang? Échappa finalement le colonel légèrement irrité.

J’entendis quelqu’un ce lever puis la lumière inonda la pièce. Mary de l’autre côté de la pièce laissa échapper un cris strident, tandis que je me retournait vers la table qui l’évitait presque un mètre au-dessus de nous et qui retomba au sol presque simultanément dans un terrible fracas. Mon cœur battait dans ma poitrine, nous avions tous été témoins de la scène! Je pensait déjà a l’article cela ferait!

Un bruit répétitif se fit entendre dans la pièce voisine. Nous restâmes tous figé un instant puis réalisant ce que c’était Mary s’exclama.

-Le téléphone! Je vais répondre!

Elle resta un moment dans l’autre pièce, nous laissant le temps de nous ressaisirent et de reprendre contacte avec la réalité. Lorsqu’elle revint, elle était pâle comme un fantôme.

-Qui était-ce Mary? Demanda sont mari le colonel.

Bégayante sa femme répondit.

-C’était M. Shepard, il s’excusait de n’avoir pu être présent…

D’un vif élan je me retournai vers la chaise vide de mon voisin et croyez-moi mon article du lendemain le fut tout autan que son siège…