Des alpinistes grimperont pour lutter contre la SEP en Argentine.

Par Handiady

Lu sur Info07 Sports:
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par Michel Moyneur

Qui n'a jamais rêvé de se retrouver sur le toit du monde un jour? C'est ce que fera une équipe de cinq alpinistes de la région à la fin de l'année, dans le but d'amasser des fonds pour une maladie qui change à jamais la vie de ceux qui en sont atteints.

Stéphane Morin, Lorraine Denis, Martin Poirier, Philippe Gaignery et Natalie Tremblay auront cette chance unique en gravissant l'Aconcagua en Argentine. Cette montagne qui se trouve à la frontière du Chili se veut la plus haute d'Amérique du Sud.
Quatre des cinq alpinistes qui graviront dans trois mois l'Aconcagua: Stéphane Morin, Lorraine Denis, Natalie Tremblay et Philippe Gaingery. (Photo: Michel Moyneur)
Pour le groupe de grimpeurs, cette ascension est avant tout une occasion d'aller jusqu'au bout de ses propres limites, mais servira également à amasser des fonds pour la Société canadienne de la sclérose en plaques. De là, le nom du projet "Au sommet de l'eSPoir".
"On a participé à dernière marche de l'espoir pour la sclérose en plaques en formant une équipe, mais on était resté sur notre faim. On a donc décidé de greffer une levée de fonds à l'ascension de l'Aconcagua", explique Stéphane Morin qui est président de Modexp Expéditions Plein Air.
Le périple de près d'un mois se mettra en branle le 26 décembre pour se terminer le 21 janvier de la nouvelle année. Entre 17 et 21 jours seront nécessaires pour parvenir au sommet de l'Aconcagua qui s'élève à près de 7000 mètres d'altitude.
Bien que plusieurs routes soient disponibles pour arriver en haut, celle choisie ne l'est que par seulement 20% des alpinistes qui s'aventurent dans le rocher argentin. C'est en traversant le Glacier des Polonais que le groupe parviendra à son objectif. Cet itinéraire présente un plus grand défi que la route empruntée par la majorité.
Les défis reliés à la montée de cette vertigineuse montagne sont toutefois nombreux et c'est pourquoi les cinq alpinistes doivent se préparer adéquatement. Leur entraînement est d'ailleurs commencé depuis un an et plus intensément depuis février dernier. Le mal d'altitude, le dépaysement et le manque d'appétit ne sont que quelques obstacles auxquels les aventuriers pourraient être confrontés.
Comme toute bonne campagne de financement, celle-ci comporte un objectif financier. Ce dernier a été fixé à 20 000 $. Pour y parvenir, plusieurs activités publiques seront organisées avant le grand départ pour l'Argentine. Les dons peuvent aussi être acheminés via le site web de la société canadienne de la sclérose en plaques.
"Je suis très impressionnée de voir que des gens ont pensé à nous pour cette expédition-là. Il y a des gens atteints de la sclérose en plaques qui ont l'impression que ça ne bouge pas, mais c'est avec des gens comme ça qu'on va parvenir à trouver une solution à la maladie un jour", indique la présidente du conseil d'administration de la section locale de la Société canadienne de la sclérose en plaques, Sonia Carrière.
Une partie de l'argent amassé ira à la section outaouaise de la société, afin qu'elle puisse continuer d'offrir divers services aux personnes atteintes et à leur famille tandis qu'une autre partie ira pour la recherche. En Outaouais, on estime à près de 800 le nombre de personnes qui doivent négocier avec la sclérose en plaques et les inconvénients qui s'y rattachent.

Les gens peuvent supporter la cause en visitant le www.aconcagua2009.com ou la section"
***MON GRAIN DE SEL: ça me dépasse toujours ce genre de défi! Et me fait penser à un livre de Tintin ("Tintin au Tibet?") où le capitaine Haddock exprime son incompréhension devant les adeptes de la grimpette en altitude, puisqu'il faut de toute façon redescendre!
Les risques sont réels, la difficulté importante, l'effort insensé, ce qui rend l'exploit encore plus précieux! La MS Society a toujours des idées dingues (positivement!) pour son financement. Et les gens autour aussi! Je dis bravo!