L'après-midi du second jour, notre groupe a toutefois profité d'une pause de 3 heures. J'ai imaginé que, peut être, nous allions pouvoir envisager une petite sieste salvatrice. Que nenni. Une promenade en bateau était planifiée.
De toute façon, vouloir faire dormir 40 gamins de 9 ans au beau milieu de la journée, c'était comme vouloir arrêter un troupeau de bisons lancé à vive allure avec une main tendue pour seul moyen de les stopper. Aussi stupide qu'improbable. Nous avons donc tous embarqué pour un gros quart d'heure sans véritable intérêt autour de l'île.
En quittant le port, nous avons assisté aux ballets nautiques de scooters des mers conduits par deux jeunes gars qui allaient et venaient en décrivant des cercles autour de notre embarcation. Conscients de l'effet produit sur les jeunes navigateurs présents, j'ai supposé que cette activité s'apparentait à la version islandaise des "burns", "pif paf", "poignées dans le coin" et autres "wheelings" de nos amis motards, ou à l'une des démonstrations qu'offrent les ados sur leurs scooters et sur le bitume des banlieues françaises.
La balade atteignit véritablement son apogée dans une grotte, lorsque le géant blond qui nous servait de capitaine, enfila le costume d'animateur et interpréta un court solo de saxophone.
(à suivre)