Rejet de l’idée de surtaxer la « mal bouffe »

Publié le 01 octobre 2008 par Aurélia Denoual

Dans le cadre de la lutte contre l’obésité, classée cause nationale, à cause du nombre croissant de personnes et en particulier de jeunes enfants qui en sont atteints, un rapport parlementaire propose de taxer d’avantage, par le biais du passage de la TVA 5,.5 à 19,60 % des produits alimentaires de grande consommation incriminés.


La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot a immédiatement rejoint son collègue du budget et celui du travail, en considérant que bien que s’agissant d’une démarché intéressante, nous sommes dans une période difficile sur le plan économique et taxer certains produits reviendrait à taxer les plus faibles, alors qu’elle proposera, d’ici quelques semaines, des outils adaptés à la lutte contre l’obésité.


L’association nationale des industries alimentaires a immédiatement protesté contre cette idée d’augmentation ciblée de la TVA, visant les produits trop gras ou trop sucré, sans que cela conduise forcement, selon le ministre du Travail, Xavier Bertrand, à changer les comportements des consommateurs.