Gratin de courge: le retour

Par Estebe

Tchou, les citrouilles

Il y a parmi vous, chers lecteurs, certains fidèles qui auront noté que ce n’est pas la première fois qu’on cause gratin de courge.
Le 25 octobre 2006, soit il y a environ 712 jours, hier quoi, nous publiions dans les colonnes de ce blog une recette de gratin de courge «façon mémé» (on a de ces trouvailles de langage, parfois).
Ben, sans vouloir donner l’impression qu’on yoyote de la touffe, ou qu’on se caniche le Mont Chauve, en revoilà un autre.
A peine différent en apparence. Mais profondément singulier (pfffff) quand on y songe dedans sa tête.


Dans un plat à gratin, râpez un bon gros morceau de courge (compter 300 grammes par être humain), à la râpe à gros trous. Opération athlétique, qui exige des avant-bras en téflon et un mental en béton. Ajoutez une cuillère à soupe de crème fraîche, un demi-déci de lait (pas chinois, si possible, le lait), une généreuse louchée d’un bon gruyère râpé, une grosse tombée de muscade râpée aussi, une pincée de cannelle, une pincée de gingembre en poudre, une pincée de cumin, plein de sel et de poivre.
Touillez. Et expédiez dans le four chaud. Vingt minutes.
Attention: péripétie périlleuse (pé-pé: pas très joli ça, comme allitération).
Sortez le plat de la fournaise. Et virez l’eau rendue par la courge, cachée sous le gratin, dans l’évier. Sans renverser le matos. Sans vous brûler au 16° degré. Sans dire de gros mots.
Saupoudrez d’une ultime et mince couche de gruyère râpé. Et faites gratiner sept minutes de rab sous le grill.
Ben, ça le fait. Velu, même.

Adios, les potimarons