Continuons notre tour d’Ampus grâce aux photos de lecteurs ( Nathalie Martin et notre regretté Jean Cornille)
Belle vue générale sur le village et le plan de Couan.Vous remarquez qu’il y a seulement trois platanes au Boulevard alors qu’il y en a beaucoup plus actuellement. Au fil des ans Ampus s’est enrichi de nombreux arbres en maints endroits : sur château pour orner le chemin de croix ; au Boulevard pour le plaisir des promeneurs et des boulistes ; à l’Eglisonne lors de la création du lotissement ; aux abords de l’école , arbres choisis par les élèves sous la direction de M.Mme Faure ; à la Bélière , plantation de pins là où commence la déviation , direction Tourtour.
Cette carte est très connue : elle a été réalisée il y a environ 75 ans.Vous remarquez plusieurs personnes , au moins huit. Devant la devanture d’un commerce , vous comptez trois individus : le père , la mère et une enfant. Il s’agit de mon oncle Firmin Dauphin (frère de mon père Emile ) , de sa femme Julia Dauphin née Chaix et de leur fille Yvette (épouse Cornille et ma cousine) . Ils sont devant la boulangerie-coopérative tenue par Julia. Les paysans y portaient leur blé et avaient droit à du pain pendant x jours (je ne sais plus la proportion). Ils habitaient à l’arrière de la boulangerie et une chambre à l’étage. Le four à pain était tout proche. Les femmes avaient le droit d’apporter leurs plats à cuire. C’était délicieux.Je n’ai pas souvenir qu’il y ait eu un vol…A deux pas de là , en face , légèrement à droite se trouvait une des trois épiceries du village , celle de Mme Pellegrin dont les deux filles , Eliane et Rosette , ont fréquenté l’école en même temps que moi.
Vous pouvez toujours prendre des jumelles pour trouver la cascade de Claret indiquée sur la carte. Vous pourrez trouver l’emplacement de Claret en venant de Draguignan , mais de cascade point ! S’il pleut abondamment pendant plusieurs jours , vous verrez de l’eau dans le lit de la rivière , mais toujours pas de cascade ! Pourtant les anciens l’avaient vue jadis. Ma grand-mère paternelle, Madeleine Dauphin (1875-1964), avait l’habitude d’aller laver son linge à Claret. Elle détestait la promiscuité de la “bugado” au lavoir. C’est bien la preuve qu’il y avait de l’eau en cet endroit. Maintenant on ne risquerait pas d’y laver un mouchoir. C’est en discutant de notre grand-mère commune (à Yvette et moi) que Jeannot était allé chercher cette carte pour nous prouver que mémé ne radotait pas lorsqu’elle disait qu’elle lavait à Claret.Je ne sais si c’est dû au réchauffement de la planète , mais toujours est-il que le climat a changé…Qu’en pensez-vous ?