God save my ordi

Par Sheily

Ce n’est pas la perspective de mon prochain séjour à Londres qui me pousse à user de la langue de Shakespeare, mais le désir d’exprimer mon désespoir en termes universels.

En effet, cela fait déjà 15 jours que mon ordinateur souffre du vilain virus qui a endommagé ses circuits. Je viens de le confier à deux chirurgiens informatiques en qui j’ai toute confiance, mais leur diagnostic pourrait se révéler critique.

En attendant, je me retrouve incapable de m’imposer une trop longue période d’abstinence, alors je tente de reconstruire ma vie avec un portable se substitution. Je sens que notre relation ne sera jamais aussi forte que les liens qui me lient à Screeny (le petit nom de mon ordi), mais au moins, il pallie à mes besoins.

Pour l’instant, je n’ose pas envisager le pire, à savoir investir dans une nouvelle machine. Car si l’habit ne fait pas le moine, l’ordi fait la bloggeuse.