Jamie Oliver is my crush

Par Juval @valerieCG

Manou parlait il y a peu de son récent engouement pour la cuisine. J’ai eu ce genre de velléités. Sauf que contrairement à elle, ca n’a JAMAIS rien donné.

Tentative numéro 1 : préparer un repas délicieux et festif pour Dieu.
Résultats : une salade verte avec des œufs durs et un gâteau au chocolat (oui c’est mon idée du romantisme).

Sauf que. L’œuf a une date limite de consommation et que personne ne m’avait prévenu. Un doux fumet d’œuf pourri s’est donc répandu dans la cuisine, l’appart, l’immeuble et la rue, noyant quelque peu l’odeur des bougies amoureusement allumées.

Comme je trouvais qu’il y avait peu de pâte à gâteau j’ai rajouté environ 1 kg de farine (de toutes façons c’était un gâteau aux œufs pourris donc au point où on en était). J’ai donc récupéré un joli moellon. (que j’ai gardé un moment ; si dieu m’emmerdait au moins je pouvais l’assommer avec).

Tentative numéro 2 : le gratin.

Voilà qu’un jour je décide de faire un gratin. D’un coup, voilà que des flammes commencent à poindre. C’était joli comme tout ; je prends le temps de bien regarder, puis je galope dans la rue chercher Dieu.
Dieu qui, comme d’ habitude m’avait abandonnée ; il était parti m’acheter des fleurs pendant que je me consumais (avec l’incendie pas de désir).

Je me fais donc engueuler – alors que j’avais manqué devenir Yan Palach – d’avoir abandonné un chien et 4 chats au milieu des flammes ; oh je suis pas Brigitte Bardot moi. C’est pas un chien stérilisé et 4 chats castrés qui porteront les enfants de dieu ; j’ai protégé sa future progéniture.

Bref. Il éteint l’incendie ; tel Stallone dans Daylight.
Bon c’était pas trop grave la cuisinière avait bien six mois ; je comptais en acheter une nouvelle.

Demain, repasser des collants en lycra, une idée à ne pas renouveller.