De tous temps et en tous lieux, quel que fut le régime politique, le souci des dirigeants a toujours été de disposer de l'argent public, que ce soit à leur profit, ou au profit de leurs proches.
Certains usent de procédés extrêmes. Prenez, par exemple, un chef d'Etat issu d'une famille actionnaire historique de l'industrie de l'armement. Pour enrichir sa famille, il déclenche une guerre, longue et coûteuse.
D'autres choisissent des procédés plus softs. Par exemple, dans ces domaines où n'importe quoi peut être facturé n'importe quel prix: l'art, la publicité. Votre beau-frère a une boîte de com? Confiez-luiConfiez-lui la conception d'un nouveau logo pour une entreprise nationalisée.
L'Etat ne peut pas financer le sport de haut niveau, le cinéma (où les vedettes se voient attribuer des revenus exorbitants)? Il fait sponsoriser par une entreprise du service public.
En ce moment, nous avons, peut-être en avez vous entendu parler, nous connaissons un crise financière. Les banques n'ont plus d'argent. Mais l'argent ne disparaît pas par enchantement. L'argent, il circule. Si certains perdent, c'est que d'autres gagnent. Tout le monde vend ses actions à des prix dérisoires. Non! pas tout le monde. Si certains vendent, c'est que d'autres achètent. Et qui achète? ceux qui ont les moyens d'attendre que ça remonte, et qui rigolent en voyant la panique envahir le petit peuple.
Ce qui me fait dire ça? la crise est née aux Etats Unis, au moment où M. BUSH doit en quitter la Présidence.