Dirty sexy money : 2.02 The family lawyer

Publié le 13 octobre 2008 par Tao

Profitons bien des épisodes de DSM car il risque de ne pas y en avoir beaucoup vu les audiences de la série. Dommage car je suis toujours aussi persuadé du potentiel de la série si on lui laissait pour cela développer ses intrigues sur une vraie saison complète. Ce qui risque de ne pas être le cas pour la deuxième année consécutive.

On repart sur le mystère fondateur de la série : la mort de Dutch George, mais cette fois en ayant à notre possession de nouveaux éléments. Brian est le fils de Dutch et est prêt à faire payer sa mort à son assassin. Et pour Brian il ne fait aucun doute sur la culpabilité de Tripp. Joli retournement de situation, si les deux fils George s’allient pour faire tomber le patriarche, il a du soucis à se faire. Pour cela Tripp sort un nouvel atout de sa manche et nomme Nick à la vice présidence des entreprises Darling. De quoi lui faire miroiter encore plus une vie qu un style de vie qu’il a toujours détesté mais aimé en secret, ça paraît tellement évident. Si dans la saison 1, la partie d’échecs et de manipulation se limitait essentiellement Tripp et à Simon. On élargit cette fois le terrain de jeu à Brian et Nick. Et les conversations à double sens sont un vrai délice comme celle entre Nick et Tripp au sujet du futur successeur.

Autres surprise sans vraiment en être une, Lucy Liu, alias Nola, est le procureur chargé de l’affaire et donc de l’arrestation de Letitia. Et pour faire bonne figure elle est aussi une vieille connaissance de Nick. Un peu facile mais c’est très soap, très jouissif, surtout pour Jeremy au sens premier et sexuel du terme) Au moins tout le monde se connaît. Là encore une technique soap où le monde est finalement très petit. On pourra par contre trouver l’introduction du personnage de Nola un peu bizarre. Il y avait sans doute mieux pour introduire un personnage qui semble déjà avoir un énorme potentiel. Et comme je l’avais dit, elle est un peu le pendant féminin de Simon car elle veut la peau des Darling.

L’arrestation en plein enterrement est à nouveau super mélo, Jill Clayburgh en rajoute des tonnes mais je n’en peux rien, j’adore ce côté bigger than life. Et puis Patrick faisant son discours funèbre tout en pensant à Carmelita était un brin surréaliste. Karen se demandant même s’il est vraiment en train de parler de sa femme. Au sujet de la mort d’Ellen, j’ai tout simplement adoré les premières minutes de l’épisode présentée comme une émission sur la presse people nous divulguant les milles et uns déboires des Darling comme on peut le voir pour les Cruise, Beckham et autres Paris Hilton dans les magazines poubelles types “ 50 minutes inside ”  remplis de trash attitude.

Nick et Lisa semblent déjà avoir surmonté leur problème et parlent de bébé (beurk encore une baby menace, je déteste ça). Donc je me le demande, à quoi a bien pu servir le baiser avec Jeremy ? Et pourquoi l’avoir relancé dans le season premiere si c’est pour ne pas capitaliser là dessus ? D’autant que Jeremy courre déjà après une autre femme.

Karen et Simon forment toujours un très bon couple mais finalement assez gentils. Ils complotent bien un peu dans leur coin mais ne passent jamais à l’attaque. Finalement ce sont les deux personnages les plus normaux de la série pour le moment. Et ils forment un couple particulièrement sexy.

Bref plus le temps passe et plus j’aime cette série. Je dois être complètement fou car la série est très basique et old school. Il n’empêche, je prend un pied d’enfer à suivre toutes ses manipulations et les personnages déjantés des Darling. Maintenant, il faudrait vraiment verser encore plus dans l’excès, coups bas et trahison et se serait impeccable. Mais comme dit en intro, je crains le couperet de ABC sur cette série. On n’aura sans doute jamais l’occasion de revoir Samaire Armstrong dont on parle très vaguement dans cet épisode à travers un dialogue. Dommage car le personnage pétillant au début, avait des intrigues assez déjantées. Carmelita étant également absente, on rigole finalement beaucoup moins et les excès des Darling sont aujourd’hui plus conventionnels. Même si cela peut parfaitement être le calme avant la tempête. Mais cela ne fera sans doute pas revenir le public vers ce soap prime time. Ce type de programme ayant vraiment du mal à revenir sur le devant de la scène quand il est servi pur. Seul Desperate housewives dans le genre arrive aujourd’hui a tirer son épingle du jeu en y ajoutant un forte dose d’humour.