Les conseillers économiques et sociaux perçoivent de copieux émoluments (3708€ brut par mois plus un crédit de déplacement, un régime de retraite généreux) pour une activité presque inexistante. Ils produisent, à un rythme modéré, des rapports sans écho (à 1,4M€ l'un !). En 2008, le Conseil aura coûté 36,3 millions d’euros aux contribuables. Il constitue un moyen commode de récompenser des militants, de recaser d’anciens ministres, de consoler des candidats malheureux aux élections, d’émousser la pugnacité de certains opposants… Et il participe au financement des syndicats : près du tiers des sièges sont occupés par des syndicalistes – ils ne représentent pourtant, à l’échelle nationale, que 8,2 % des salariés – dont les indemnités échappent à l’impôt et sont reversées au Syndicat auquel ils appartiennent.