"les nationalisations des banques dit Jacques Attali apparaissent comme un retour de l'Etat, c'est au contraire la victoire du capitalisme financier. On efface la faute et on la fait payer par d'autres ! "
Maintenant nous entendons le choeur des vierges effarouchées celui du capitalisme propre : " oh ben alors si on avait su, comment imaginer qu'ils en arriveraient là ces fripouilles, ces pervers infréquentables. Et Sarkozy mène le choeur des vierges : "N'oubliez pas dit-il aux banquiers que votre premier métier c'est de financer l'économie réelle" Bravo !! mais pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt, pourquoi avoir permis le développement de ces dérives connues de tous les spécialistes? Pourquoi les prévisionnistes financiers sont-ils restés silencieux ? Pourquoi autant d'aveuglement ? comme celui de l'inénarrable Christine Lagarde qui déclarait le 20 août : " Je pense qu'on a le gros de la crise dernière nous" C'est ça ma grande, et on l'a face à nous quand on se retourne !
je ne sait plus qui a dit: " face aux prévisionnistes financiers les voyantes extra-lucides ont de l'allure" Aussi bien nos instances dirigeantes que tous ces spécialistes de la finance qui savent MAINTENANT, ce qu'il faut faire ou ce qu'il aurait fallu faire, me font penser à des pompiers qui criraient au feu devant les ruines fumantes d'une maison en donnant de judicieux conseils pour circonscrire l'incendie... mais trop tard !
Pourtant certains l'annonçaient cette Crise et depuis longtemps, les Morin, les Aglietta, les Roubini, les Larrouturou, les Jorion, des gens qui savent de quoi ils parlent,mais personne ne les écoutaient, leur voix était couverte par les cris de joie des néolibéraux.Ils auraient pu gâcher la fête ces oiseaux de mauvaise augure. Non, mais san blague !
mais rassurons-nous au milieu de ce merdier indescriptible, certains font déjà de bonnes affaires. J'ai lu dans "Marianne" cette boutade d'un banquier d'affaires :"Il y a deux situations où l'on peut se faire un maximum de blé ; quand les boîtes font beaucoup d'argent et quand elle font de grosses faillites". Tirons pudiquement le rideau !
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